Revue des composants fabriqués par l’usine Creusot Forge Areva NP installés sur les réacteurs électronucléaires en exploitation

La consultation accorde un délai beaucoup trop long (31/12/2018) pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR.
De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies.
Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications.
On est donc très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses...

SI, comme il est dit, toutes les irrégularités sont connues depuis 2005, pourquoi refaire des études et des vérifications de dossiers. Il y a des incidents toutes les semaines dans les centrales et quand je dis incidents,il y a aussi des accidents...Je crois qu'on sait tous que les irrégularités mèneront à une catastrophe et en premier AREVA, EDF et l'ASN. Maintenant, il est grand temps d'en finir avec l'énergie nucléaire car elle nous dépasse. ce n'est pas une énergie humaine.

Maintenant que nous savons évaluer l'étendue des dangers potentiels du nucléaire, je crois que nous devrions tous choisir la voie la plus sage : arrêter de l'utiliser.
Je ne comprends même pas, alors qu'il est connu que ces équipements sont hors norme, que l'on puisse encore se poser la question de les utiliser. Il paraît évident qu'il faut benner ces équipements. J'ai peur que ce soit là la preuve de la pression d'edf et areva. Tous ceux qui tirent un revenu direct de l'exploitation nucléaire ne devraient pas avoir voix au chapitre pour ce genre de décision, le nucléaire est une pratique bien trop sensible pour qu'on puisse se risquer à des décisions biaisées par l'argent. Ce sont potentiellement des vies qui sont en jeu !

L'énergie nucléaire est définitivement dangereuse et mortifère. Autoriser la mise en place de composants défectueux dans cette technologie à haut risque est criminel au vu des conséquences que cela peut entraîner comme à Tchernobyl et à Fukushima... pour les accidents les plus connus.
L'ASN doit donc faire respecter la réglementation et le contrôle de la sûreté nucléaire pour protéger le public, les patients, les travailleurs et l'environnement. Ceci sans concession avec les lobbies nucléaires d'EDF et AREVA.
Notre santé vaut mieux que leurs profits !

Il serait inadmissible de permettre la continuation de la finition de l'EPR DE Flamanville tant que la cuve est défectueuse. En effet si son utilisation risque de provoquer des accidents en particulier une exposition aux radiations des populations limitrophes la décision d'interdire son exploitation doit être prononcée immédiatement. La santé et la protection des personnes doit passer devant toute décision. De plus comment connaissant le problème EDF a pu essayer de le minimiser, ce n'est pas digne de dirigeants de grandes entreprises qui devraient être sanctionnés pour avoir agi de la sorte.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Une très vieille dame disait, au moment de Fukushima : "Quand on ne sait pas éteindre un feu, on ne doit pas l'allumer". C'est pourtant la règle dans le nucléaire !

Comme le disait très bien le commentaire précédent de "FM" à 17h31, je ne saurais mieux dire : "L'ASN assure, au nom de l'État, la réglementation et le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger le public, les patients, les travailleurs et l'environnement. Elle informe les citoyens." Telle est la mission de l'autorité de sûreté nucléaire qui figure en bas de cette page. Comment est-il possible que la citoyenne lambda que je suis ne se sente pas en confiance vis à vis de cet organisme qui prétend protéger le public au nom de l'Etat et l'informer de façon indépendante? Adhérente depuis plusieurs années à la CRIIRAD, je trouve dans le dossier qu'elle a constitué des informations qui m'amènent à penser que l'ASN adopte dans cette revue des composants fabriqués par Creusot Forge une méthode et des délais qui mettent en danger le public et les travailleurs qu'elle est censée protéger. A quand une vraie indépendance de cet organisme face aux acteurs , juges et parties , que sont AREVA et EDF. En attendant , je m'en remets aux conclusions et propositions de la CRIIRAD, organisme véritablement indépendant !

Et ceci, sans parler des déchets ingérables à très long terme. On casse des noyaux d'atomes, ce qui crée d'autres noyaux très instables, mais on n'a pas le temps d'en faire diminuer l'énorme radioactivité, comme l'univers l'a fait en quelque 8 ou 9 milliards d'année avant la création de la terre...
Alors arrêtons de jouer avec le feu, d'autant plus que les énergies renouvelables, par leur (début de) massification, deviennent compétitives. Et pratiquons les économies d'énergie : la frugalité ne rend pas malheureux, elle libère de l'esclavage de l'argent.
Bonne journée à vous !

Il est étonnant que l'ASN ait attendu si longtemps pour lancer cette consultation publique, alors qu'on sait depuis 2005 que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’est pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. Ce problème de malfaçons à la française ne touche pas seulement notre parc nucléaire national : aux Etats-Unis, la Commission de Contrôle du Nucléaire (Nuclear Regulatory Commission NRC), répondant à l'inquiétude des organisations Greenpeace et Beyond Nuclear, vient de communiquer le nom des 17 réacteurs étatsuniens dont certains composants majeurs ont été manufacturés par cette même usine Le Creusot Forge d’AREVA ! EDF et AREVA exportent leur crise...
Mais la santé des populations n'a pas à être sacrifiée à la santé financière du lobby nucléaire ! Ainsi la Charte de l’environnement, adoptée le 28 février 2005 par le Parlement : "Toute personne a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé".
La question de cette consultation ne se pose donc pas, et L'ASN doit assumer pleinement sa mission de contrôle du nucléaire pour interdire sans concession toute pièce ou procédé technique défectueux qui pourrait compromettre la santé des populations, non négociable. Nous n’avons pas à payer pour l'incompétence des apprentis sorciers d’EDF et AREVA.