Projet de position de l’ASN relative aux orientations génériques du réexamen périodique de sûreté associé aux quatrièmes visites décennales des réacteurs de 900 MWe

Je ne comprends pas l'entêtement psychopathique de l'état à vouloir maintenir une énergie qui coûte à notre pays ses ressources, ses vies et son âme.
Aussi je comparerais volontiers la gestion de l'état à celle des ménages surendettés, ce qui m'amène à conclure que les cas sociaux de l'ENA ou d'HEC ne devraient plus figurer parmi les têtes "pensantes" qui nous gouvernent.

Prendre une décision aussi stupide, sous prétexte qu'on n'a pas les fonds pour démanteler, relève de l'incompétence manifeste : dépenser moins aujourd'hui pour payer au centuple dans 2 ans.

De plus, en matière d'éthique, vous vous rendez coupable de la veulerie la plus manifeste, enrobée d'un nuage vaporeux d'inhumanité flagrante. Sans dent, sans gonade.

Aussi ne soyez pas étonnés si je n'éprouve aucun respect ni pour vous ASN, ni pour vos donneurs d'ordres, et encore moins pour les tireurs de ficelles qu'on appelle les lobbies. Vous êtes un ramassis réugnant de malfrats patentés et si la loi était juste, elle vous mènerait derechef vers les travaux d'intérêts généraux sans rémunération.

Le seul souhait que je formule aujourd'hui, dans toute la beauté de ma colère, c'est que vous deveniez tous, amalgat de mécréants, des réceptacles aimantés et incontournables à toutes les nuisances dont vous êtes l'origine.

La page que l'Histoire écrira de vous me fait rigoler d'avance.

Bien le bonsoir, MsieuxDames.

C'est une honte de proposer à la population française un tel allongement de la durée d'exploitation des anciennes centrales nucléaire d'edf !

Juste en considérant qu'edf n'assure aucun des risques qu'il fait courrir à la population française, si on prenait en compte les risques encourrus par chaque type d'installation, l'éolien et le solaire serait deux fois moins cher que le   nucléaire, alors pourquoi s'entête t on avec les vieilles cocottes minutes nucléaires d'edf !

P

Comment ceux qui vont prendre ce genre de décisions pourront regarder sereinement leurs petits enfants ?

Tout d'abord, bravo pour la transparence de cette démarche de consultation. Comme les sujets à traiter sont complexes, on comprend que la plupart des commentateurs ne fassent qu'exprimer une opinion émotionnelle sans analyse réfléchie, c'est la limite de l'exercice.

A ce stade, c'est une démarche de sûreté qui est exprimée, elle est habituelle et ne présente pas d'objection particulière.

Il est possible que, malgré le travail d'analyse accumulé pendant les 3 visites décennales précédentes et toute la réflexion post Fukushima, il apparaisse des points durs en ce qui concerne le vieillissement sous irradiation, sous les charges mécaniques ou thermiques accumulées, ou en ce qui concerne l'obsolescence du matériel. L'expérience américaine, avec des réacteurs prolongés jusqu'à 60 ans, devrait aider à les surmonter.

En tout état de cause, s'il apparaissait de véritables sujets de préoccupation vis à vis de la sûreté, il serait important de les rendre compréhensibles au public, et non pas englobés dans une masse de documents peu maniables par les non professionnels : c'est ce que j'attendrais d'une transparence au service du public.

Pour les compétences, je n'ai pas d'inquiétude, ni en ce qui concerne celles des ingénieurs d'EDF et d'Areva, ni en ce qui concerne les spécialistes de l'IRSN : il faut parfois avoir la fierté de notre système nucléaire, qui fait référence dans le monde, même si nul n'est prophète en son pays !

Bon courage pour le travail à accomplir, et tenez-nous au courant, en rendant les arbitrages compréhensibles au public.

Patrick Michaille, www.energethique.com 

Je suis ingénieur, donc pragmatique et cartésien.

La prolongation de la durée de vie des centrales est indispensable à l'approvisionnement électrique du pays, à son indépendance énergétique, à la lutte contre le réchauffement climatique et pour garantir un cout maitrisé de l'énergie pour tous ( industriels et particuliers ).

De plus les centrales nucleaires de ce palier sont robustes, bien entretenues, disponibles. De gros investissement sont réalisés pour améliorer leurs niveaux de sureté.

Ce serait un gachis technologique et financier de stopper leurs exploitations à 40 ans. Le peuple francais doit pouvoir profiter de ces joyaux de la nation francaise. L'activité future de l'industrie francaise sera garantie pour plusieurs décennies.

Cette consultation est très sympatique. Au moins, on ne pourra pas dire qu'on n'a pas été informé !

Est-ce l'objectif ?

Quel est le sens de cette consultation ?

Le public (moi par exemple) est-il en mesure d'alimenter ces considérations techniques ?

Vu le contexte, difficile de rester coi alors voilà ce que je peux dire sur ce projet de courrier.

Si par exemple, (demande n° 7 prise au hasard sur les 43) les critères de sureté associés au domaine de dimentionnement ne sont pas respectés et que les éventuelles dispositions qui pourraient être mises en oeuvre pour y remédier sont infaisables ou inintéressantes _ QUE SE PASSE-T-IL ??

on continue ?  on regarde ailleurs ? c'est acceptable ?

pas bien sûr tout ça ...

voici ce que je propose, on arrête tout, on s'entraine à démanteler les centrales et à stocker les déchets radioactifs pour voir si c'est possible, on fait le point dans 10 00 ans (au moins) sur la question et, si jamais ça marche de manière convainquante : on continue.

je remercie par avance l'ASN pour nous tenir informé de manière détaillée - à l'occasion d'une prochaine consultation publique - du traitement par EDF des 43 demandes formulées dans cette consultation publique.

C'est du sérieux l'ASN : FAUT PAS MOLLIR

affaire à suivre donc

bisous

Ne transformons pas ce forum en forum de la peur irrationnelle...La surete des centrales francaises ne me semble pas du tout inquietante 

je connais des sous traitants de cette filiere indiustrielle qui ont toute confiance en cet outil de production qu EDF entretient et renove en permanence

je ne suis pas ingenieur ni scientifique mais citoyen et pere de famille et je refuse que l'on detruise une de nos dernieres fillieres industrielles francaises au noms de peurs infondees 

veut on finir de ruiner notre pays ? 

Alors oui a la prolongation des ces centrales 

Va t'on vers l'éternité de nos vieux réacteurs nucléaires ?
Après une série de prolongation jusqu'à 40 ans (initialement la durée prévue était de 20 puis 30 ans puis 40 ans), voilà qu'EDF veut une prolongation de 40 ans + 20 ans soit jusqu'à plus de 60 ans de durée de vie.
L'heure est grave pour l'ASN, car accepter une telle prolongation, c'est aussi prendre la responsabilité de l'accident qui ne manquera pas de se produire en France et qui, comme à Tchernobyl et Fukushima, anéantira un vaste territoire qui deviendra inhabitable pour au moins une centaine d'année.
Certes l'ASN demande plus de sécurité, mais il faut bien être conscient que les règles de sécurité sont régulièrement bafouée par EDF, car elles sont contraignantes et source de perte de rentabilité pour l'entreprise.
On voit bien à la lecture des documents de la consultation qu'il y a encore des problèmes sur ce respect des règles. Ainsi dans l'avis IRSN n° 2015-00098, il est écrit "Tout d'abord, l'IRSN relève que malgré ces processus, des constats voire des écarts portant sur la conformité des installations sont régulièrement détectés de manière fortuite.". Ceci continuera malgré les nouvelles règles qui auront pu être définies pour la quatrième visite décennale (VD4), car c'est humain et une série d'incidents mal gérés pourra nous conduire à l'accident grave (pas besoin d'un tsunami ou autre agression externe). Les installations vieillissantes seront encore plus sensibles, car :
-    comment garantir la fiabilité d'une cuve de réacteur qu'on ne peut changer et qui est soumise à des irradiations très importantes ?
-    comment garantir la bonne résistance d'une enceinte de confinement dont le béton se fragilise avec le temps ?
On veut nous faire croire qu'on a les solutions miracles, mais pourquoi a-t'on déjà remplacé tous les couvercles des cuves des réacteurs de 900 MW ? Ils étaient fragilisés et présentaient des défauts, mais pas les cuves !
Quant aux enceintes de confinement, celle du réacteur de Bugey 5 est anormalement fuyarde et, pour le moment, le réacteur est arrêté car ne respectant plus les critères de sûreté, jusqu'à une éventuelle réparation miracle.
On ne fait pas du neuf avec du vieux et on veut nous faire croire que ces réacteurs vont pouvoir répondre aux règles de sûreté d'un EPR conçu 25 ans plus tard (et qui peine à être construit aussi bien en Finlande qu'en France). On veut aussi qu'ils respectent toutes préconisations résultant de l'accident de Fukushima, alors qu'on est déjà 5 ans après l'accident et que les plus importantes ne sont pas encore réalisées, c'est à dire qu'on fait fonctionner des réacteurs qui ne sont pas sûrs.
D'ores et déjà, on sait que les réacteurs de 900 MW ne pourront rendre sûr leur piscine de stockage des combustibles irradiés, cette installation restant très sensible aussi bien à une agression interne qu'à une agression externe. Une solution proposée serait de construire une piscine centrale pour diminuer la masse de combustible stocké par réacteur, mais il y en aura toujours un peu et on va accroître les flux de transports très dangereux. La meilleure solution est sans doute d'arrêter au plus vite ces réacteurs, qui ne pourront jamais être sûrs comme souhaité.
Dans ce contexte, l'ASN a raison d'être exigeante et on voit, à la lecture (rapide) de l'annexe à la lettre de positionnement, qu'il y a de nombreuses insuffisances de la part d'EDF. Pourra-t'elle les satisfaire toutes, ou y aura-t'il négociation pour déroger au cas par cas pour certains réacteurs ? Et si EDF respecte tout, le coût ne sera t'il pas très élevé, d'autant que la Cour des comptes vient déjà d'annoncer au moins 100 milliards d'euros (valeur 2013) contre 56,4 dans la bouche d'EDF.
C'est bien le risque avec les phrases du type :
-    "limiter les conséquences à un niveau acceptable",
-    "aussi faible que raisonnablement possible",
-    "des méthodes «réalistes» ou «optimisées» pourront être utilisées",
de voir les contraintes économiques l'emporter sur les exigences de sûreté.
Ces phrases sont à exclure. Quant au contexte économique, il n'est pas favorable à la sûreté car EDF est déjà en très mauvaise situation financière (éviction du CAC 40, endettement très élevé, achat forcé d'une partie d'AREVA, …) et le contexte énergétique n'est plus favorable à l'énergie nucléaire, celle-ci devenant plus coûteuse qu'une bonne partie des énergies renouvelables. Le seul espoir pour ne pas trop augmenter le coût du kWh électrique était justement de prolonger la durée de vie des anciens réacteurs nucléaires, mais rien n'est moins sûr, car le doublement du coût annoncé par la Cour des comptes, ainsi que les dépenses insuffisamment considérées pour le démantèlement des réacteurs nucléaires et pour la gestion à long terme des déchets radioactifs, vont faire perdre le peu de compétitivité restant à cette énergie face au solaire photovoltaïque, à l'éolien terrestre, etc..
Inutile donc de vouloir prolonger ces vieux réacteurs à plus de 40 ans. Il faut vite tourner la page de l'énergie nucléaire avant que l'accident grave arrive. Une autre politique énergétique est possible pour la France sans cette menace et aussi sa pollution radioactive insidieuse liée aux rejets réguliers de liquides et gaz radioactifs.
Mais la politique énergétique n'est pas du ressort de l'ASN, alors qu'elle soit très exigeante vis à vis d'EDF pour que ça coûte très cher et que les 4ème visites décennales, si elles  doivent avoir lieu, le soit à 10 ans et pas à 11 ou 12 ans comme c'est souvent le cas.
Malgré tout si un accident arrive, l'ASN aura sa part de responsabilité.

Cette consultation du public porte certes sur une phase importante de la vie des centrales nucléaires, mais s’appuie sur un ensemble de documents complexes très techniques. C’est un public très averti qui pourra émettre un avis sur de tels sujets ; est-ce alors un public au vrai sens du terme ?

Je me cantonnerai donc à émettre un avis sur le contenu général de la procédure et ses finalités.

Notre pays dispose aujourd’hui d’un mix électrique qui place la France très en avance par rapport à ses grands voisins et aux grandes puissances économiques par rapport à ses qualités environnementales. Grâce à son nucléaire et aux énergies renouvelables, l’énergie hydraulique essentiellement, la situation de notre pays est très enviable et très solide du point de vue du risque de changement climatique (COP21). L’association que je préside, Sauvons le Climat, est donc très attachée, quand se pose une question aussi importante que celle de la prolongation du fonctionnement d’un tel capital, de bien prendre en compte ces avantages. Notre parc nucléaire est très souvent envié à l’étranger pour son importance et ses performances, en particulier son impact environnemental et sa sûreté de fonctionnement.

Dans la plupart des grandes puissances qui ont recours au nucléaire, la durée de vie des installations a ou va dépasser les 40 ans avec l’accord de leurs autorités de sûreté. Cette politique est fort compréhensible compte tenu de l’importance des investissements et de la durée de construction neuve. Il est crucial que la France mette en œuvre cette même politique sans faiblesse sur le plan des exigences de sûreté mais sans excès non plus. Une comparaison objective et transparente des exigences prévues par l’ASN et de celles des principales autorités étrangères devrait être faite et publiée avant toute prise de décision et l’ASN devrait justifier pourquoi elle serait amenée à fixer des exigences supérieures.

De ce point de vue le travail réalisé dans le cadre du retour d’expérience de l’accident de Fukushima a permis à l’ASN de définir un cadre de renforcement de la sûreté des réacteurs de seconde génération satisfaisant et déjà pris en compte par EDF dans son programme d’investissements. Il semble répondre déjà pour l’essentiel à ce qu’on peut exiger des opérateurs pour autoriser une prolongation de 20 à 30 ans, sous contrôle périodique de l’ASN bien sûr.

Dans le dossier soumis à consultation du « public » on trouve de nombreuses demandes qui rendent l’ensemble assez illisible sans donner une vision claire de la stratégie d’ensemble. On s’attendrait en réalité à trouver quelques améliorations ou renforcement de moyens indispensables au maintien d’une sûreté satisfaisante des installations qui n’auraient pas encore été pris en compte dans le cadre de la mise en place des décisions post-Fukushima. En particulier, il serait intéressant de vérifier que les agressions externes d’origine climatique (inondations, tempêtes, grands chauds, sécheresse), auxquelles seront potentiellement soumises les centrales prolongées, intègrent bien les prévisions des climatologues pour ces périodes de temps.

Le dossier d’EDF répond correctement à l’ensemble de ces questions et se situe dans une perspective de prolongement à 60 ans, ce qui est une bonne initiative et mettra l’entreprise en bonne position pour planifier ses actions. Il est souhaitable que l’ASN se mette dans la même perspective de 60 ans dans son analyse, les visites décennales lui permettant un contrôle périodique satisfaisant. Il est à noter par ailleurs qu’une prolongation de vingt ans est à apprécier par rapport aux 40 ans déjà passés ou sur le point d’être passés sans difficulté majeure pour les réacteurs de 900 MW qui vont être les premiers à passer ce cap. On comprendrait mal une remise à plat trop profonde des options de sûreté pour des réacteurs qui ne seront prolongés « que » de 20 ans.

Il est utile aussi de rappeler que la mission parlementaire française sur la sécurité nucléaire (2012) - mandatée pour tirer les premiers enseignements de l’accident de Fukushima - notait que, si « la sûreté nucléaire n’avait pas de prix », comme le répète souvent l’ASN, elle avait un coût et que « le problème du coût doit être posé ». Une notion de coût renvoie immédiatement à celle des bénéfices à tirer de l’action sous examen. Le dossier insiste à juste titre sur le retour d’expérience d’autres pays ayant des réacteurs de conception similaire. De manière générale, à l’instar de la NRC américaine, ces pays exigent, à l’appui d’une demande de modification d’une installation nucléaire ayant un impact sur la sûreté, une analyse du rapport coût/bénéfice. Quelles conditions ont été requises par ces pays et leurs autorités de sûreté pour que soit prolongée jusqu’à 50, voire 60 ans, leur exploitation ? Il n’y a aucune information sur ce point, alors qu’il serait utile que le public en soit informé.

Il ne serait pas raisonnable de vouloir se référer de façon trop rigide à la conception et aux caractéristiques de l’EPR FA3 comme semble vouloir le faire l’ASN. Elle devrait préciser son avis sur des évolutions souhaitables et réalistes, tenant compte des propositions d’EDF, compte tenu des différences de conception entre les générations 2 et 3 et de ce qui a été dit précédemment.

Le parc nucléaire actuel est de bonne qualité, il a été régulièrement amélioré et est essentiel à un approvisionnement en électricité respectant l’environnement pour les 30 prochaines années.

Il est de l’intérêt du pays et de sa population de le maintenir opérationnel et de permettre aux industriels d’acquérir une appréciation claire de ce qui sera exigé d’eux et d’en maitriser le coût, ce que l’ASN doit prendre en compte en situant ses exigences à un niveau qui tient compte du rôle de l’énergie nucléaire dans l’ensemble du mix électrique.