Projet de position de l’ASN relative aux orientations génériques du réexamen périodique de sûreté associé aux quatrièmes visites décennales des réacteurs de 900 MWe

Je suis contre toute prolongation dans ces conditionsparce que

• 1 la question du nucléaire est particulièrement sensible au vu sa dangerosité potentielle vu la nature des éléments utilisées  pour produire des réactions en chaîne. Je part donc du principe quil faut une extreme vigilance et indépendance pour diagnostiquer une situation dans ce domaine.A la lecture du projet de position... ci dessus, Je m'etouffe dès le 2^em paragraphe ou l'on aprend que  c'est l'exploitant EDF qui fournit les éléments d'analyse a l'ASN.

Je cite le 2em paragraphe:

"Conformément à l’article L. 593-18 du code de l’environnement, l’exploitant d’une installation nucléaire de base doit réaliser tous les dix ans un réexamen de la sûreté de son installation, à l’issue duquel l'ASN prend position sur la poursuite du fonctionnement de l’installation."

On demande donc a l'exploitant qui produit et cherche a dégager dle plus possible des bénéfices (coté sur le marché boursier qui plus est) de faire un auto controle de sureté. De ce controle on pense avoir une vérité qui nous engagera sur 10 ans.

 Je pense que les conditions pour faire un travail serieux et non orienté ne sont pas réuni. l'analyse de l'ASN se fera sur des éléments douteux.

• 2 L'ASN n'a d'existance principalement que parce que le nucléaire existe lui aussi. Donc tout ce personnel tire ses revenus directement ou indirectement de la poursuite du nucléaire en France. demander a l'ASN de se prononcer contre la poursuite du nucléaire ou lui demander de mettre de mesure de sureté qui ne permeterrai pas a EDF de poursuivre son activité sur le moyen ou long terme est complètement illusoire. C'EST COMM SI VOUS DEMANDER A UNE DINDE DE VOTER POUR NOEL. C'est pas serieux

Thierry Bonnamour

Merci d'organiser cette consultation.

Depuis la date de conception (et évidemment de mise en service) de ces réacteurs de nombreux "incidents" nous ont fait frôler la catastrophe.

Mais surtout, 2 catastrophes majeures (Tchernobyl, Fukushima) ont conduit à faire évoluer les normes de construction vers davantage de rigueur.

Comment croire que des centrales construites avec des normes maintenat révolues pourraient rester sûres au-delà du laps de temps pour lequel elles avaient été programmées????????

France

Considérant que la radioactivité est nocive à l'homme et à aux autres espèces vivantes à toute dose, même infime, d'une part, et que chacun des 58 réacteurs nucléaires français est une source de radioactivité, d'autre part, il me semble essentiel et cohérent de tourner le dos à ces techniques nées dans la grande insouciance environnementale des années 70.

Nous avons la chance de vivre dans une époque où des sources d'énergie renouvelables et peu dommageables à l'environnement sont disponibles. Le coût du kWh qu'elles produisent rejoint celui des centrales nucléaires, autrement dit il leur est très nettement inférieur si l'on tient compte des coûts faramineux que vont représenter le stockage et la sécurisation des déchets, auxquels nous devrons contribuer pour des durées « géologiques », une obligation sans équivalent dans l'histoire humaine !

En conséquence, il serait bénéfique pour l'ensemble de notre population que les engagements énergétiques de la COP21 soient suivis d'actes. Alors que notre voisin allemand s'oriente vers une politique d'indépendance énergétique, nos dirigeants se cramponnent à ce qui ressemble de plus en plus à une chimère technocratique -du moins si on ne considère que la face civile du nucléaire.

C'est donc sans réserve que je me prononce contre la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires françaises et que j'appelle de mes vœux une remise en cause des choix du demi-siècle passé.

Pierre Biguet-Mermet

Bonjour Mesdames, Messieurs,

Il est urgent de reconsidérer notre façon de créer de l'électricité, pour toutes les raisons que vous trouverez développées dans ces commentaires.

Oui l'arrêt des vieilles centrales dans un premier temps et place à du nouveau en matière d'énergie vraiment propre.

Nous n'avons qu'une planète. STOP au nucléaire. Ne jouons plus avec le feu.

Vous faites partie des décisionnaires qui sont force de proposition, nous comptons sur vous.

Vos enfants vous dirons merci.

Cordialement.

Je pense que les réacteurs nucléaires doivent être fermés le plus vite possible compte-tenu de la possibilité d'un accident de plus en plus probable sur un équipement vieillissant.

Faudra-t-il un Fukushima ou un Tchernobyl en France pour qu'on commence à sortir du nucléaire ?!?...

La sécurité devrait concerner la demande de 10 ans de fonctionnement complémentaire des réacteurs ainsi que tous les produits de son exploitation pendant cette période (démentellement, stockage des déchets...)

Qui payera le stockage des déchets produits les 10 prochaines années et pendant des milliers d'années ? Qui payera le démentellement de ces réacteurs ? Ces questions ne sont pas encore réglées, tout comme les coûts d'un potentiel accident et des risques liées aux déchets pour les générations futures.

Vu les déboires de la filière nucléaire française, le démentellement d'AREVA et l'endettement d'EDF et le nombre d'incidents sur ces centrales, il me semble trop risqué en terme de sécurité pour les populations avoisinnantes, pour le pays et pour le monde entier de maintenir l'exploitation par EDF de ces réacteurs pour 10 années supplémentaires.

On peut proposer une politique différente de celle qui est menée actuellement en matière d'énergie (économie, et renouvelables...) comme l'ont prouvé de nombreux scénarios dont dernièrement celui de l'ADEME avec 100% d'énergies renouvelables à l'horizon 2050.

Je ne suis pas d'accord pour la prolongation de la durée de vie des réacteurs de 900 MWe et tous les réacteurs de manière générale.

La sûreté nucléaire, que l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) est censée contrôler, est un mythe destiné à permettre le fonctionnement durable de l’industrie nucléaire en anesthésiant l’opinion publique.

Aucune des catastrophes majeures provoquées par l’industrie nucléaire, de Three Miles Island en 1979, en passant par Tchernobyl en 1986, jusqu’à Fukushima en 2011, n’a été arrêtée par l’action des différentes autorités de sûreté nucléaire.

Indépendamment de toute catastrophe, ou accident nucléaire, l’industrie nucléaire française génère en permanence de la radioactivité artificielle qui est rejetée dans l’environnement avec l’autorisation de l’ASN. Or aucune dose de radioactivité n’est inoffensive. Tout ajout dans l’environnement de radioactivité artificielle, que ce soit par le fonctionnement « normal » des réacteurs nucléaires de production d’électricité ou lors de situations accidentelles, augmente les risques de maladies et de morts prématurées, ainsi que les risques de dégradation du génome humain. Aucune autre technologie de production d’électricité, aucune autre industrie, n’est aussi néfaste, risquée et inacceptable pour l’humanité.

Et plus les installations fonctionnent longtemps, plus les rejets chroniques et les déchets augmentent, plus le risque de rejets accidentels augmente également.

La seule manière d’assurer la sûreté absolue des installations nucléaires c’est de les mettre à l’arrêt définitif.

C’est pourquoi je demande à l’ASN de faire preuve d’autorité et d’exiger de la société EDF qu’elle mette à l’arrêt tous les réacteurs de 900 MW, mais aussi tous les autres, tant que la technologie utilisée ne permettra pas le « zéro rejet chronique », le « zéro déchet » et le « zéro rejet accidentel ».

P.S. : J’habite la région la plus nucléarisée de France avec 12 réacteurs de 900 MW et 2 réacteurs de 1 300 MW en fonctionnement. Ces installations remettent en cause les possibilités d’un avenir vivable dans cette région et dans toutes les régions voisines. Il est plus que temps de les arrêter définitivement. Si l’ASN, alors qu’elle reconnait avoir des éléments suffisants pour le faire, n’exige pas d’EDF la mise à l’arrêt définitif de ses réacteurs nucléaires, elle expose ses agents, qui auront donné les autorisations de poursuite d’exploitation, à des procès pour mise en danger de la vie d’autrui.

Extrait de la Page 3 du texte soumis à consultation :

« Cependant, malgré votre démarche de vérification de la conformité dans le cadre des réexamens de sûreté, l’ASN observe que des constats, voire des écarts, portant sur la conformité des installations sont régulièrement détectés de manière fortuite. De plus, des écarts de réalisation, dont certains présents depuis la construction, sont détectés de manière fortuite sur des thématiques ayant déjà été examinées lors d’un précédent réexamen. »

Donc l'ASN constate l'incompétence d'EDF à maîtriser ses centrales nucléaires, malgré tous les examens, les réexamens, les dispositifs redondants de sûreté, les procédures , les contrôles de l'ASN.

Ce n'est donc pas une quatrième visite décennale qui garantira la sûreté, la seule façon d'assurer la sûreté est d'arrêter ces réacteurs.

Si l'industrie nucléaire ne respecte pas la limite des 40 ans qu'elle s'est elle-même fixée, cela signifie qu'elle n'a plus de limite hormis l'accident. L'accident est donc inéluctable, puisque imprévisible.

Des fonds sont nécessaires pour assurer la sûreté des déchets radioactifs, ils ne doivent pas être gaspillés pour la prolongation de réacteurs aussi dangereux.

La sûreté de la population française et même mondiale et même des générations futures, repose sur l'ASN. Qu'elle permette à EDF de prolonger ses réacteurs dans ces conditions, qu'elle laisse croire à la population et aux élus que les risques sont maîtrisés, alors qu'elle sait pertinemment que c'est faux, c'est irresponsable et c'est même criminel, elle se fait complice d'EDF dans la préparation du plus grand crime de l'histoire contre l'humanité.

Je ne suis pas d'accord pour la prolongation de la durée de vie des réacteurs de 900 MWe.

Les incidences sur les dangers sont trop importantes par rapport à l'intérêt apporté pour l'apport en énergie électrique. En tant que citoyen je préfère que nous investissions immédiatement dans les énergies renouvelable en vue de mettre en place la transition énergétique conforme aux engagements plutôt que d'investir encore dans une technologie obsolète et qui de toute manière va disparaître petit à petit.

Plus vite les réacteurs seront arrêtés, moins il y aura de déchets et plus vite le risque encouru d'une catastrophe nucléaire diminuera.

Cordialement,

B . BIGEARD

Au vu de ce qui s'est passé, entre autres, à Tchernobyl et à Fukushima, et sachant que de tels accidents sont des accidents, donc des choses imprévisibles, comment peut-on avoir l'audace de déclarer prévoir les accidents ?

Je pense que les réacteurs nucléaires doivent être fermés, et que l'on peut proposer une politique différente de celle qui est menée actuellement en matière d'économie d'énergie.

Evidemment cela ne va pas dans le sens des bénéfices des uns et des autres, à court terme, puisque faire des économies ne représente pas de l'argent à gagner...toujours à court terme... quoique si l'on se met du côtré de ceux qui installent l'isolation des bâtiments, il y a peut-être bien des bénéfices à faire !

Trop de risques pèsent sur les régions qui entourent les centrales, surtout celles en fin de vie. il serait plus sage de penser à une autre politique, d'éducation aux énergies, puis de production et de distribution de l'énergie. Les risques sont trop importants et dépassent notre portée. La terre n'est pas un laboratoire mais notre lieu de vie, je ne comprends pas l'acharnement de certaines à ne pas vouloir préserver ce lieu de vie.

Pourquoi ne pas investir dans les énergies renouvelables qui créent de l'emploi ?? et encore une fois, sensibiliser les gens à la halte au gaspi  !! beaucoup d'énergie est dépensée pour pas grand'chose bien souvent.

Je rejoins donc ceux qui s'opposent à la prolongation de la période d'activité des centrales vieillissantes.

Merci de votre lecture.

Bonjour,

La sécurité devrait concerner la demande de 10 ans de fonctionnement complémentaire des réacteurs ainsi que tous les produits de son exploitation pendant cette période (démentellement, stockage des déchets...)

Qui payera le stockage des déchets produits les 10 prochaines années et pendant des milliers d'années ? Qui payera le démentellement de ces réacteurs ? Ces questions ne sont pas encore réglées, il est donc inutile aujourd'hui de donner le "profit" à court terme de ses réacteurs (qu'elle dit rentabilisées) à EDF alors qu'elle n'est que très partiellement responsable financièrement des coûts d'une potentiel accident et des risques liées aux déchets pour les générations futures.

Vu les déboires de la filière nucléaire française, le démentellement d'AREVA et l'endettement d'EDF et le nombre d'incidents sur ces centrales il me semble trop risqué en terme de sécurité pour les populations avoisinnantes et pour le pays de maintenir d'exploitation par EDF de ces réacteurs pour 10 années supplémentaires.

Je ne suis pas d'accord pour la prolongation de la durée de vie des réacteurs de 900 MWe.

Je m'oppose à la décision d'étendre la durée de fonctionnement des réacteurs de 900 MW entre autres.

L'énergie nucléaire est l’énergie la plus polluante que l’homme ait inventée pour faire bouillir de l’eau. Toutes les étapes du cycle nucléaire sont extrêmement polluantes, de la mine en passant par le traitement de l’uranium (yellow cake), son enrichissement en ²³⁵U, la fabrication du combustible, le fonctionnement des réacteurs (dont chacun a des autorisations de rejets), le stockage des combustibles « usés », leur transport jusque la Hague, leur retraitement sur ce site et pour finir leur stockage qui est un problème non résolu.

Cette contamination est mondiale et restera active pour des siècles voire des millénaires selon la nature des radioéléments produits.

De plus, nous savons tous qu’un accident grave est toujours possible. Je refuse qu’une de nos régions soit rayée de la carte à cause d’un tel accident.

L’AIEA se prépare à de tels accidents en révisant à la hausse les normes de pollution radioactive des aliments en cas de contamination, que celle-ci soit accidentelle ou « autorisée ». Or, l’ingestion d’aliments pollués radioactivement est la source la plus grave de contamination, en particulier par le rayonnement gamma. De plus, c’est la plus insidieuse.

Enfin, sur le plan de la production d’énergie, l’avenir est à l’autonomie énergétique grâce aux énergies renouvelables (entre autres). Or, nous importons 100 % de l’uranium mais au prétexte que son enrichissement est fait en France, nous considérons qu’il participe à notre indépendance énergétique. En suivant le même raisonnement stupide, on pourrait dire que la France est également indépendante par rapport au pétrole. En effet, on ne peut pas utiliser le pétrole tel quel car il faut le raffiner. Or, le raffinage étant fait en France, on pourrait dire qu’il est français, donc qu’il participe également à notre indépendance énergétique. Vous voyez, j’espère, la stupidité d’un tel raisonnement. C’est pourtant le même qui est appliqué à l’uranium.

Enfin, vous savez comme moi que l’industrie nucléaire dite « civile » n’est que la fille et le complément indispensable de l’industrie nucléaire militaire. En produisant du plutonium, nous participons activement au risque de dissémination atomique donc de conflagration nucléaire. Cette dernière raison devrait suffire à elle seule à faire réfléchir ceux qui ont le pouvoir d’arrêter cette industrie mortifère, l’ASN par exemple.

C’est pourquoi je vous demande solennellement de refuser toute prolongation de tout réacteur lors des prochaines visites décennales, quel que soit l’âge du réacteur.

Cordialement.

Ribelanto

Je m'oppose à la décision d'étendre la durée de vie des réacteurs de 900 MW.

L'énergie nucléaire présente un risque probablement sans équivalent tant en termes d'étendue et de durée des effets délétères en cas d'incident majeur, il me paraît donc insensé de prolonger la durée de vie des réacteurs alors même que de mulitples incidents sont enregistrés dans les centrales chaqure année. Et que les chantres du nucléaire cessent de nous administrer des arguments fallacieux du type "le risque zéro n'existe pas" et de comparer tout et n'importe quoi (un accident d'avion avec l'explosion d'un réacteur nucléaire... je l'ai entendu dans la bouche d'un spécialiste du domaine à la radio voici quelques mois...).

Les risques de contamination en cas de graves incidents, cumulés aux problèmes de la gestion des déchets les plus radioactifs, sont tels qu'il est temps d'entamer l'abandon de cette énergie. Et gardons à l'esprit que les conséquences des choix nationaux en matière de nucléaire ont des implications transfrontalières, donc sur des personnes à qui leur avis n'est pas demandé, et sur les générations futures. La responsabilité de poursuivre l'exploitation de cette énergie est donc extrêmement lourde et ne peut être prise pour des considérations d'approvisionnement énergétique à moyen terme.

Et sur le plan économique et de l'indépendance énergétique, le nucléaire n'est pas une bonne affaire : coût très élevés de maintenance et de stockage des déchets, trop souvent mis au second plan ; uranium achetés à des pays tiers dont nous dépendons de facto. 

On nous parle de transition énergétique, et bien qu'elle soit mise en oeuvre en commençant par réduire notre dépendance au nucléaire tout en favorisant les mesures d'économie d'énergie!

Il est insensé d’étendre la durée de fonctionnement au-delà de 40 ans des réacteurs de 900 MWe, durée initialement retenue pour la conception de ces installations.

Il est insensé aussi d’ignorer la multiplication des catastrophes et accidents nucléaires à travers le monde depuis plus de 30 ans et de ne pas en tirer les leçons découlant du bon sens.

Il est insensé d’ignorer les risques de terrorisme nucléaire (bien que ne relevant pas de l’ASN), tels que l'attaque d'une centrale, d'un site de stockage de déchets, cyber-attaque, dispersion radioactive, arme nucléaire, etc., qui sont des risques majeurs devant lesquels les installations nucléaires sont particulièrement vulnérables.

Ne pas vouloir réduire ce risque, le perpétuer ou l’amplifier en conservant ou en multipliant le nombre de centrales nucléaires, c’est se rendre coupable d’un 11 septembre français, rendant illusoires les batteries anti-aériennes et la plan Piratome !  

De plus, les coûts cachés financiers et environnementaux de l’électricité nucléaire ne prennent pas en compte les incertitudes impossibles à chiffrer de la gestion à long terme des déchets, ni ceux de l’électricité produite par les nouveaux réacteurs type EPR (la plus chère au monde).

L’électricité nucléaire est dores et déjà plus chère que l’électricité issue d’énergies renouvelables.

Suivant la Cour des Comptes, la France devait faire des choix dès maintenant sur sa politique énergétique et l'avenir de son parc nucléaire.

Le rapport de l’ADEME du 22-10-2015 démontre qu’à l’horizon 2050, un mix électrique 100% renouvelable en France est possible et ne coûterait pas plus cher que la voie nucléaire. http://www.ademe.fr/mix-electrique-100-renouvelable-analyses-optimisations

Les trajectoires opposées des coûts de l’éolien et du solaire comparés à ceux du nucléaire devraient inciter à investir dans la recherche et le développement des énergies renouvelables et du stockage de l’énergie, plutôt que de pratiquer un acharnement thérapeutique à maintenir une technologie mondialement en baisse, obsolète et basée sur l’uranium, pour lequel le CEA estime que « les ressources conventionnelles représentent environ 50 ans d'approvisionnement ».

Cordialement

La seule façon réellement fiable d'assurer la sureté d'une centrale nucléaire est de planifier au plus vite son arrêt et son remplacement par des économies d'énergie et de la production supplémentaire d'énergies renouvelables. Compte tenu des risques grandissants d'accident grave, des émissions radioactives non négligeables même en fonctionnement normal, et de la production de déchets intraitables, toute autre décision que celle d'un arrêt au plus vite s'apparenterait à une mise en danger volontaire de la santé d'autrui.

Cordialement.