Projet de position de l’ASN relative aux orientations génériques du réexamen périodique de sûreté associé aux quatrièmes visites décennales des réacteurs de 900 MWe

La peur qui apparait dans les commentaires sur le prolongement éventuel de l'exploitation des réacteurs montre à quel point les opinions de nombreux concitoyens se fondent sur une information faussée. Les média ont réussi à instiller la peur...

Il faut bien réaliser que les énergies renouvelables, à cause de l'intermittence, ne peuvent en aucun cas permettre de fournir toute notre électricité. On doit donc compléter soit avec des fossiles (le charbon coimme en Allemagne?) ou le nucléaire. Entre les deux, le choix est clair tant du point de vue des gaz à effet de serre que du point de vue des risques sanitaires : le nucléaire est préférable. Mais bien sûr, il faut le gérer avec une culture de sûreté. Nous avons la chance d'avoir en France les structures permettant cette gestion. Ne gâchons pas cette chance. L'ASN a cette responsabilité de définir les règles permettant de minimiser les risques. Je lui fais confiance car elle a montré dans le passé qu'elle savait remplir cette mission.

La peur qui apparait dans les commentaires sur le prolongement éventuel de l'exploitation des réacteurs montre à quel point les opinions de nombreux concitoyens se fondent sur une information faussée. Les média ont réussi à instiller la peur...

Il faut bien réaliser que les énergies renouvelables, à cause de l'intermittence, ne peuvent en aucun cas permettre de fournir toute notre électricité. On doit donc compléter soit avec des fossiles (le charbon coimme en Allemagne?) ou le nucléaire. Entre les deux, le choix est clair tant du point de vue des gaz à effet de serre que du point de vue des risques sanitaires : le nucléaire est préférable. Mais bien sûr, il faut le gérer avec une culture de sûreté. Nous avons la chance d'avoir en France les structures permettant cette gestion. Ne gâchons pas cette chance. L'ASN a cette responsabilité de définir les règles permettant de minimiser les risques. Je lui fais confiance car elle a montré dans le passé qu'elle savait remplir cette mission.

Vous nous interrogez sur un dossier, qui comprend moultes détails.

Mais je ne vais pas rentrer dans ces détails, car ce n'est pas de ça qu'il s'agit. Il ne s'agit pas d'une non conformité d'un article en particulier. Il s'agit d'une dérive du système général, qui met l'Europe entière potentiellement en danger, de mort, de cancers, ... Au mépris de toute morale.

Je n'ai pas envie qu'on joue avec ma vie de cette manière. Je n'ai pas non plus envie qu'on impose aux générations futures ces dechets. 

Ces centrales sont trop vieilles. Elles doivent être fermées. Même si ça vous semble dommage, que vous imaginez qu'elles feraient bien encore quelques années. Assumez aujourd'hui le démantèlement de ces ouvrages avant qu'il ne soit trop tard. Vous en serez fiers pour vos enfants.

Je refuse de discuter de détails quand la santé publique est à ce point exposée. En plus je n'ai pas confiance dans la transparence de vos données.

En fermant ces centrales, en ajustant naturellement le prix de l'électricité à ce qu'il est avec le vrai coût du nucléaire (démantèlement, dechets, santé publique...) alors vous permettrez à des alternatives de voir le jour et de prospérer. De développer les énergies renouvelables, qui, par leur nature, une fois l'investissement payé, sont gratuites. 

Si vous ne faites pas cela pour moi, faites le pour les générations futures qui ont déjà assez de merdes à gérer venant de nous, pour qu'on s'en arrête là.

Merci pour eux. Merci pour la France.

13/02/2016

Orientations génériques du réexamen périodique de sûreté associé aux quatrièmes visites décennales des réacteurs de 900 MWe

Réponse à la consultation lancée par l’ASN le 26 janvier 2016.

Monsieur le président du collège des commissaires

On peut s’étonner en premier que s’étonner que des documents aussi complexes, n’exprimant à aucun moment un avis de l’autorité de sûreté, puissent être soumis à enquête publique.

La France et le nucléaire

Notre pays dispose aujourd’hui d’un mix électrique très performant car très peu polluant : l’Agence européenne de l’environnement dans son rapport « Air Quality in Europe » de 2015 indique clairement que la principale pollution en Europe provient de la combustion des combustibles fossiles[1] , en particulier dans les centrales électrogènes. Grace au nucléaire et aux énergies renouvelables, l’énergie hydraulique essentiellement, la situation de notre pays est également très enviable et très solide du point de vue du risque de changement climatique (COP21).

Il me semble qu’il serait nécessaire, quand se pose une question aussi importante que celle de la prolongation du fonctionnement d’un tel capital, de bien prendre en compte ces avantages. Quand vous parlez à des experts étrangers de notre parc nucléaire vous constatez qu’il est souvent envié pour son importance et ses performances, sûreté incluse.

Par ailleurs le délai de construction d’installations nucléaire est devenu, pour de nombreuses raisons, très, voire trop important : supérieur à 10/12 ans. Or aucun industriel ne peut se permettre de de ne pas pouvoir prévoir son futur et programmer ses investissements. Le système actuel, reposant sur des revues de sûreté décennales, n’est pas adapté. Il est important que les orientations qui résulteront de l’examen de ces demandes d’extension des durées de vie portent sur au moins 20 ans de plus et soient dès que possible généralisées à l’ensemble du parc.

De ce point de vue le travail réalisé dans le cadre du retour d’expérience de l’accident de Fukushima a permis à l’ASN de définir un cadre de renforcement de la sûreté des réacteurs de seconde génération satisfaisant et déjà pris en compte par EDF dans son programme d’investissements. Il me semble répondre déjà pour l’essentiel à ce qu’on peut exiger des opérateurs pour autoriser une prolongation de 20 à 30 ans, sous contrôle périodique de l’ASN bien sûr.

Que penser du projet de propositions de l’ASN et des annexes

La lecture de la lettre et du sommaire des annexes montre déjà les limites de l’exercice de consultation d’un public souvent très peu formé. Les demandes présentées, très nombreuses et diverses, ne sont guère adaptées à un tel exercice de consultation du public. Leur liste ressemble à s’y méprendre à celles qui sont soumises régulièrement aux opérateurs, et leur énumération ne peut que troubler le non expert.  

On ne peut qu’inquiéter un non expert avec une phrase comme : « des écarts portant sur la conformité des installations sont encore détectées de manière fortuite » qui n’ont pas de lien direct avec la question posée. Elle peut faire perdre toute confiance à une personne du public, et elle met en cause aussi bien le sérieux de l’action passée de l’ASN et ses experts et inspecteurs que celui des exploitants.

Or mon expérience personnelle m’a convaincu que ce travail a été fait sérieusement en tenant compte du retour d’expérience. C’est pourquoi de nombreuses demandes ne font que rendre illisible le dossier, et oublier l’essentiel.

Trois points devraient être mis en exergue avec des demandes précises qui n’apparaissent pas :

-          la vérification d’une non obsolescence d’équipements et systèmes qui ne peuvent être remplacés ou réparés à des conditions économiques acceptables par l’industriel ;

-          la rigueur d’un suivi continu des performances des installations afin d’éviter une obsolescence progressive et sournoise ;

-          des améliorations de moyens indispensables au maintien d’une sûreté satisfaisante des installations qui n’auraient pas encore été pris en compte dans le cadre de la mise en place des décisions post-Fukushima.

Le dossier d’EDF répond correctement à l’ensemble de ces questions et se situe dans une perspective de prolongement à 60 ans, ce qui est une bonne initiative et mettra l’entreprise en bonne position pour planifier ses actions. Il est souhaitable que l’ASN se mette dans la même perspective de 60 ans dans son analyse, les visites décennales lui permettant un contrôle périodique satisfaisant.

 La qualité de réalisation des réacteurs français, l’expérience acquise sur un modèle unique et évolutif, leur robustesse, militent en faveur d’une prolongation significative de leur durée d’exploitation, y compris pour des éléments importants comme la cuve du réacteur. Ceci sous réserve bien sûr de vérifications périodique déjà bien validées par l’ASN mais qui n’apparaisse pas dans les demandes.

Il est utile aussi de rappeler que la mission la mission parlementaire française sur la sécurité nucléaire (2012) - mandatée pour tirer les premiers enseignements de l’accident de Fukushima - notait que, si « la sûreté nucléaire n’avait pas de prix », comme le répète souvent l’ASN, elle avait un coût et que « le problème du coût doit être posé ». Une notion de coût renvoie immédiatement à celle des bénéfices à tirer de l’action sous examen.

Le dossier insiste à juste titre sur le retour d’expérience d’autres pays ayant des réacteurs de conception similaire. De manière générale, à l’instar de la NRC américaine, ces pays exigent, à l’appui d’une demande de modification d’une installation nucléaire ayant un impact sur la sûreté, une analyse du rapport coût/bénéfice. Quelles conditions ont été requises par ces pays et leurs autorités de sûreté pour que soit prolongée jusqu’à 50, voire 60 ans, leur exploitation ? Il n’y a aucune information sur ce point, alors qu’il serait utile que le public en soit informé.

En conclusion.  

IL n’est pas raisonnable de vouloir se référer de façon trop rigide à la conception et aux caractéristiques de l’EPR FA3 comme semble vouloir le faire l’ASN. Elle devrait préciser son avis sur des évolutions souhaitables et réalistes, tenant compte des propositions d’EDF, compte tenu des différences de conception entre les générations 2 et 3.

Le parc nucléaire actuel est de bonne qualité, il a été régulièrement amélioré et est essentiel à un approvisionnement en électricité respectant l’environnement pour les 30 prochaines années.

Il est de l’intérêt du pays et de sa population de le maintenir opérationnel et de permettre aux industriels d’acquérir une appréciation claire de ce qui sera exigé d’eux et d’en maitriser le coût, ce que l’ASN doit prendre en compte en situant ses exigences à un niveau qui tient compte du rôle de l’énergie nucléaire dans l’ensemble du mix électrique.

[1] 430000 morts prématurées en Europe des 28 en 2012 en raison de la pollution atmosphérique

Pour moi les centrales sont dangereuses de toute façon.

Dangereuses directement par les risques de fuites radioactives et au maximum d'explosion comme à Tchernobyl ou Fukushima.

Dangereuses pour le climat avec l'extraction de l'uranium, sachant qu'il est prouvé que pour éviter d'augmenter la température terrestre il faudrait laisser les fossiles dans le sol.

Dangereuses par les déchets radioactifs que l'on ne sait pas traiter de façon sûre du fait de la longévité de leurs effets mortels bien supérieure à celle d'une vie humaine.

L'argent public fourni par nos impôts devrait servir à démanteler ces centrales dangereuses pour notre santé et celle de nos descendants, s'occuper sérieusement et en concertation avec la population des déchets radioactifs déjà existants, développer d'autres sources d'énergie respectueuses de l'environnement.

Halte !

L'exploitation des centrales nucléaires présente trop de risques : immédiats pour les installations les plus anciennes, à terme avec l'accumulation des déchets à longue vie.

A l'époque, les 'responsables' scientifiques avaient promis au Général de Gaule que d'ici 40 ans on aurait trouvé la solution au recyclage/désactivation de ces déchets. Où en est-on ? L'enfouissement à Bure c'est comme cacher la poussière sous le tapis. On ne la voit plus, mais elle est toujours là !

Quel est le résultat de l'enquête sur le survol des sites nucléaires par des drones en octobre 2015 ? Après les attentats du 7 janvier et du 13 novembre, a-t-on réévalué les risques terroristes sur les centrales nucléaires ?

Enfin, considération plus politique, comment François Hollande peut-il envisager sa réélection en 2017, alors qu'il a abandonné sa promesse d'une fermeture de Fessenheim d'ici à fin 2016 ?

Bonjour,

Il y en a plus qu'assez de l'irresponsabilité de nos "décideurs".

Je demande :

1/ que soit consitituée une liste nominative de toutes les personnes physiques (politiques, journalistes, ingénieurs, "scientifiques", particuliers ...) et personnes morales (Directeurs, PDG, actionnaires individuels) qui poussent à la poursuite du programme nucléaire ou le financent ; en cas de catastrophe nucléaire on ira chercher manu militari ces personnes pour qu'elles jouent aux "liquidateurs" de la première vague ; ça évitera de sacrifier de jeunes personnes innocentes et désinformées, "chaire à radions"

2/ que les personnes physiques et morales ci-dessus répertoriées (nom, prénom, adresse certifiée, ...) soient solidairement responsables sur les deniers et biens propres, indéfiniment, des pertes financières de ces projets inutiles et dangereux ainsi que du coût des catastrophes à venir

Une fois ces deux actions mises en oeuvre il y aura BEAUCOUP MOINS de voix pour réclamer la poursuite criminuelle du projet nuclaire.

Pour le bien de tous,

Pour un peu de morale,

Pour un peu de cohérence,

Pour les générations actuelles et futures,

Etc.

Merci pour la consultation. Ce texte est mon opinion sur le nucléaire. Après le mensonge de l'amiante, le mensonge du nucléaire; tout doucement EDF fait prendre en charge le risque nucléaire à la population après avoir pontifié pendant des années qu'elle gerait les problèmes éventuels, aujourd'hui elle se cache derrière l'ASN pour échapper à ses résponsabilités, malgrès un programe bien orchestré, elle tente de faire croire que quelques pastilles d'iode nous protègeront, sachant que le risque n'est pas seulement là, un mensonge répété 100 fois ne devient jamais une vérité.

ASN vous avez devant le tibunal de Bourgoin accusé EDF, pour la centrale de Malville de négligence sur la sécurité, EDF à été condanné, preuve qui le profit et la course à la rentabilié, ferme les yeux et fait taire les consciences .

C'est donc avec mon intime conviction, que je m'oppose a l'utilisation du nucléaire militaire ou civil cette technologie est le cancer de la planète. Nos enfants et l'histoire nous demanderont des comptes.

André Gattolin retraité, qui voudrais bien se tromper.   

1

Le parc des centrales a rendu service.

Les citoyens souhaitent se tourner vers d'autres technologies. Ils sont conscients de la difficulté de la transition mais veulent qu'une politique volontariste la porte.

2

Personne ne croit au risque zéro. Personne ne remet en cause les compétences individuelles des agents des exploitants. Mais chacun sait qu'augmenter les temps d'exploitation de structures viellissantes rend les risques plus importants.

Le secteur nucléaire n'échappe pas à une règle qui s'impose malheureusement à toutes les technologies et êtres vivants. La Fontaine de jouvence n'est malheureusement pas la pisicine de refroidissement des barres de combustible.

3

Nous nous devons d'accompagner la fin de vie de nos centrales pas de les prolonger. 

Prolonger la durée de vie des réacteurs anciens est dangereux pour l’humanité. C’est une course en avant mortifère, qui ne peut qu’augmenter les déchets intraitables, et de manière exponentielles les coûts de cette énergie à l’odeur de mort. Comment oser continuer à exploiter l’uranium des pays pillés de leurs ressources, pour faire des profits honteux en revendant des centrales à d’autres qui tentent de se développer selon nos «modèles » amoraux? Il est impossible maintenant de ne pas avoir conscience que ce jeu d’apprentis sorciers sera redevable du sacrifice de la santé et du bonheur des générations futures.

Je suis foncièrement contre une prolongation des durées de fonctionnement. En 1950 pour les premières centrals nucréaires en pouvait encore croire, que les problèmes non résolu le serais dans le temps. Nous sommes en 2016 et il y a toujours pas de solutions acceptable pour les déchets, des accidents de plus en plus féquents sans une assurances d'une bonne prise en charge des victimes. Fukuchima c'est un désastre, Tchernobyl fait encore des victimes, donc pas questions d'accepter de tirer sur la corde pour quelque dollars de plus.