Projet de décision autorisant la mise en service de l’installation nucléaire de base 167 (réacteur EPR dénommé "Flamanville 3") et fixant à Électricité de France (EDF) des prescriptions relatives aux essais du réacteur et à son exploitation

Après l'arrêt de Fessenheim en parfait état de marche et bas carbone sur de simples considérations idéologiques et des intérêts électoraux en dehors de tout intérêt général, après le démarrage d'une centrale au gaz à Landivisiau en Bretagne émettrices de CO2 et dans un contexte de flambée des prix du gaz, il est vital pour la France, pour l'Europe et la biodiversité de démarrer des moyens de productions d'électricité sûre, bas carbone, pilotable et de durée de vie supérieure à 60 ans contribuant ainsi au développement durable.

Pour avoir été moi-même exploitant nucléaire et connaissant les personnes aujourd'hui à la tête de FLA3, j'ai confiance au redressement de ce chantier qui n'a que trop duré. Mais, c'était prévisible au regard des conditions et le contexte mis en place par les politiques au pouvoir depuis 20 ans.

Le démarrage de FLA3 est VITAL ! Le réchauffement climatique ne nous laisse plus le choix. Le pragmatisme doit prendre le pas sur l'idéologie VERT de gris allemande à laquelle les politiques français depuis 2 quinquennats et 2 ans au moins ont activement collaboré.

D'après l'ASN le couvercle est à remplacer d'ici 15 à 18 mois pour cause d'un taux de carbone dans l'acier du couvercle et du fond de cuve du réacteur EPR de Flamanville ne répondant pas au cahier des charges. IL sera beaucoup plus couteux et dangereux de le changer une fois l'exploitation démarrée.

Décision totalement irrationnelle comme celle de faire de nouveau confiance en cette technologie pour lancer de nouveaux epr sans aucune visibilité sur les coûts.



Aucun investisseurs privés ne veulent prêter pour ces projets, aucune assurance ne prend le risque d'assurer cette industrie mais on continue les yeux fermés...

Ce chantier a été beaucoup critiqué mais sans forcément en comprendre l'origine des problème rencontrés. EDF et ses titulaires ne sont pas responsables de toutes ces difficultés mais ils ont su résoudre les problèmes les uns après les autres jusqu'à obtenir un très bon niveau de maturité de la tranche. La tranche EPR de Flamanville 3 est prête à fonctionner en toute sûreté, la dernière grande phase d'essais l'a encore démontré.

Avec un taux de carbone dans l'acier du couvercle et du fond de cuve du réacteur EPR de Flamanville ne répondant pas au cahier des charges, nous jouons aux apprentis sorciers. L'ASN a indiqué que ces pièces devront être remplacées lors du prochain chargement de combustible, c'est-à-dire d'ici 15 à 18 mois.



Si l'exploitant tient absolument à démarrer l'exploitation de l'EPR, c'est à des fins de démonstration, faisant fi des problèmes de radioactivité auxquels seront confrontés salariés et sous-traitants lors du remplacement des pièces.



Cette décision de démarrer l'EPR est en conséquence totalement irrationnelle