Projet de décision autorisant la mise en service de l’installation nucléaire de base 167 (réacteur EPR dénommé "Flamanville 3") et fixant à Électricité de France (EDF) des prescriptions relatives aux essais du réacteur et à son exploitation

Des déchets éternels sortent de nos centrales tous les 14-15 mois, ce qui oblige à arrêter la production pendant environ 1 mois, et on reproche aux ENR d’être intermittentes, c'est une blague?

De l'uranium doit être acheté fort cher et fort loin pour ensuite le faire enrichir en Russie avant de le fissionner en France: Ou est passé l'indépendance énergétique que nous avait vendu le général De Gaulle? Le soleil ou le vent ne seraient pas moins cher et tout aussi "bas carbone"?

Des taux de carbone supérieurs au standard ont été détectés dans le fond du réacteur de Flamanville, mais au lieu de le changer on a décidé de le garder: Comment peut on s'arranger aussi facilement de la sécurité alors que ce petit bijou raté est considéré en exclusion de rupture?

Aujourd'hui on peut faire plus vite moins cher et beaucoup plus safe, mais Mr Macron a décidé seul contre tous qu'on prendrait la voie sale, chère et longue.

J'ai été longtemps pour la relance du nucléaire civile et ce que j'ai vu m'a fait changer d'avis.

Les français ne savent plus faire, ils ont perdu la main, l'EPR en est la preuve évidente, et la course en avant coute que coute pour relancer cette industrie endettée au plus haut point me fait peur.

Il ne suffit pas de réinjecter des milliards pour sauver un secteur à la déroute, il faut une innovation majeur, une idée géniale, une technologie nouvelle... Nous n'avons rien de tout cela.

Un président bien seul ne peut pas relancer une filière mortifère en panne de combustible et d'idées.

Cet EPR raté est la centrale de trop.

Le prix de l'électricité qui en sortirait serait tellement cher qu'il n'y a malheureusement aucun intérêt à irradier tout cet équipement des années 80.

Ajoutez la dépendance aux russes pour la fourniture de combustible et recyclage/abandon des déchets, et on constate qu'on a créé un monstre: Si les robinets d'uranium se ferment, toutes nos centrales s’arrêtent.

Nous sommes devant un équipement fort cher mais raté, qui nous limite dans nos sanctions économiques envers la dictature poutinienne.

J'ai été pro nucléaire et j'ai fini par comprendre que je m’étais fait embobiné.

L'exemple type est l'EPR de Flamanville qu'on a voulu passer en force contre l'avis de la population et malgré des défauts dans l'acier du réacteur.

Aujourd'hui des gens très bien organisés parlent à l'oreille des décideurs pour défendre leurs intérêts économiques, et des politiciens naïfs plaident leurs causes sans modifier une phrase de leurs propositions de lois.

Le système politique est vérolé d'influenceurs malveillants payés par nos factures d'électricité, cela ne peut plus durer.

Savez vous combien le lobby nucléaire dépense chaque année pour pipeauter nos politiques?

9 000 000€

A votre avis, d'où vient cet argent?

Bravo



C'est aux Foratom et compagnies que l'on doit le passage du nucléaire et du gaz dans la taxonomie "verte":

Une énergie qui produit des déchets mortels pour plusieurs centaines de milliers d'années peut être classée "verte" pour pouvoir lever des fonds!

Pire encore, le gaz qui pollue ET amplifie l'effet de serre, est lui aussi passé sous ce doux label... de qui se moque t-on?

NON à l'EPR défectueux!

Les principaux problèmes à signaler sont :

- les défauts de fabrication généralisés,

- les défauts de conception de la cuve,

- les problèmes de soudure,

- la falsification de la part du constructeur et sa tentative de dissimulation vis-à-vis de l'ASN,

- ainsi que les risques environnementaux (marins et terrestres),

- la FARN toujours trop lente

- ...



De nombreux autres problèmes doivent être surveillés, et nous devons obtenir davantage d'informations publiques sur toutes ces situations avant de pouvoir nous prononcer sur la sécurité de ce projet.



La cuve n'a pas été construite selon les normes, c'est pourquoi il a été ordonné au constructeur de procéder à la construction d'une nouvelle cuve. Nous n'avons pas de nouvelles de cette construction, l'ASN a-t-elle abandonné cette exigence ?



Ce projet ne sera pas rentable, c'est un fait. Faisons en sorte qu'il nous enseigne comment mener des projets qui mettent autant l'accent sur la sécurité que sur la rentabilité.



Le réacteur EPR à Flamanville accuse un très gros retard et un dépassement de budget exorbitant. Avec cet argent, nous aurions pu investir dans de vraies énergies durables. Mais on pourrait envisager de passer outre ces deux points très critiques si la sécurité et l'innovation étaient au rendez-vous.



On pourrait résumer cela par "La sécurité avant tout !" Mais une vraie sécurité, pas des règles dérogatoires tout le temps pour que l'EPR soit lancé !



Nous avons déjà 12 ans de retard, nous pouvons bien en prendre 2 de plus si cela se fait avec une information publique qui fait défaut ! Mettez les documents en libre accès, montrez les photos de tout, y compris des falsifications, montrez que ce projet est sérieux en termes de sécurité !



De plus, les annonces politiques et celles d'EDF qui annoncent une mise en service à tel ou telle date, avant même que l'ASN ne rende sa décision, ne sont pas normales et ne devraient pas interférer. L'ASN devrait rappeler qu'elle a le dernier mot, peu importe le temps que cela prend.

‘Le projet de loi envisage la création du nouvel ensemble au 1er janvier 2025. Or il y a énormément de travail encore pour réaliser la fusion. Le regroupement de l’ensemble des futurs personnels doit se faire sous l’égide d’une « autorité administrative indépendante », le statut actuel de l’ASN. Ce choix a été décidé par le gouvernement pour « permettre de recruter un président compétent de l’entité de contrôle qui ne pourrait pas être poursuivi devant les tribunaux » (LE FIGARO, Marc CHEKRI Publié le 06/03/2024)

Contrairement à l’HAS (Haute Autorité de la Santé) qui en tant qu’API disposant d’une personnalité morale est pénalement responsable, l’ASN sans personnalité juridique propre est totalement irresponsable pénalement

Contrairement à R LD directeur de cabinet du préfet de Haute Corse et B R ingénieur de la société de contrôle SOCOTEC condamnés pénalement suite à la catastrophe de Furiani, à la société de contrôle TUV condamnée pénalement dans la cadre du scandale des prothèses mammaires, aux 2 fonctionnaires de la DTM et à l’expert maritime mis en examen suite au naufrage en 2021 du bateau de pêche ‘Breiz’ (procès en cours au Havre jusqu’au 05 04 24), ni l’ASN, ni son directeur, ni ses cadres ne pourront jamais être mis en examen ni condamnés même si le Cotentin et la Basse-Normandie disparaissaient de la carte pour des centaines d’années

Du point de vue :

- du Parquet Général et de F MOLINS :

Le traitement pénal du contentieux de l'environnement

Rapport du groupe de travail relatif au droit pénal de l'environnement présidé par François MOLINS, procureur général près la Cour de cassation

Résumé : C’est le 8 février 2021, à l’occasion du discours d’ouverture du cycle de formation proposé par le parquet général sur le droit pénal de l’environnement, que l’idée de constituer un groupe de travail composé de magistrats, d’avocats et de professeurs d’université, chargé de faire le point sur l’état actuel du contentieux pénal de l’environnement s’est faite jour. Il s’agissait de croiser les regards afin de revenir sur les enjeux du droit pénal de l’environnement, ses perspectives, et surtout son effectivité à l’issue de plusieurs réformes importantes, fruits de multiples réflexions initiées ces dernières années. Le rapport émet treize recommandations pragmatiques pour pallier un certain nombre de défaillances observées dans le traitement du contentieux pénal de l’environnement, partant notamment du constat de deux écueils principaux : l’insuffisance des moyens humains et matériels et d’outils intellectuels pour accompagner, au sein des juridictions, la mise en oeuvre des réformes proposées d’une part et le manque d’ambition globale et de traduction dans les faits des politiques affichées d’autre part. Le rapport met ainsi en exergue trois piliers essentiels pour permettre l’évolution du droit pénal de l’environnement : le renforcement de la coordination et du dialogue des différents acteurs du contentieux, la modification de l’organisation judiciaire au service de l’efficacité du traitement du contentieux de l’environnement et l’amélioration de la réponse pénale et de son suivi.

https://www.courdecassation.fr/files/files/Parquet%20g%C3%A9n%C3%A9ral/Rapport_PG_envir.pdf

et :

- de la commission Européenne :

La nouvelle directive sur la protection de l’environnement par le droit pénal est formellement adoptée le 26 mars 2024 par le Conseil de l’Union européenne, dernière étape législative du texte

La Commission se félicite de l'accord politique sur la protection de l'environnement par le droit pénal

Il y a eu un fossé croissant entre la réponse de la justice pénale à la criminalité environnementale et la situation criminelle sur le terrain. Malgré la directive existante, le nombre d'enquêtes et de condamnations transfrontières dans l'UE pour criminalité environnementale n'a pas considérablement augmenté. En revanche, la criminalité environnementale augmente à des taux annuels de 5 % à 7 % dans le monde, causant des dommages durables aux habitats, aux espèces, à la santé des citoyens et aux revenus des gouvernements et des entreprises. Selon les estimations du PNUE et d'Interpol, publiées en juin 2016, les pertes annuelles causées par la criminalité environnementale se situent entre 91 et 258 milliards de dollars.

https://france.representation.ec.europa.eu/informations/la-commission-se-felicite-de-laccord-politique-sur-la-protection-de-lenvironnement-par-le-droit-2023-11-17_fr

l’irresponsabilité TOTALE de l’ASN c’est le risque MAXIMAL pour les Français, leurs territoires et leur patrimoine

Mais pour l’exécutif le risque MAXIMAL n’était pas encore suffisant, restait à faire disparaitre l’IRSN dans l’ASN, ce sera fait la semaine prochaine par une majorité de députés et de sénateurs, amateurs de ‘french cooking’, encore plus irresponsables

Il sera impossible de remplir les objectifs climatiques et garantir la sécurité d’approvisionnement avec un système uniquement basé sur des renouvelables variables, du biogaz ou des fossiles (charbon, gaz). Dans ces conditions, la production nucléaire devra être de deux à six fois plus importante d’ici 2050 (GIEC) ; A la suite de l’EPR de Flamanville, l’État a ainsi prévu la construction de 6 EPR (2 réacteurs sur 3 sites) sur les 15 prochaines années. La mise en service de l’EPR de Flamanville 3 s’inscrit légitimement dans l’objectif du gouvernement français.



C’est pourquoi, j’émets un avis favorable à la mise en service de l’EPR de Flamanville.