Projet de décision autorisant la mise en service de l’installation nucléaire de base 167 (réacteur EPR dénommé "Flamanville 3") et fixant à Électricité de France (EDF) des prescriptions relatives aux essais du réacteur et à son exploitation

La mise en service de ce réacteur EPR est attendue de longue date et a déjà fait l'objet de précédentes consultations. Les réparations de la corrosion sous contrainte (CSC) sur des tuyauteries des réacteurs PWR ont été effectuées dans des conditions satisfaisantes ayant permis une remise en service salutaire pour notre production électrique décarbonée des réacteurs affectés. L'EPR doit suivre le même chemin et permettre le chargement en combustible suivi du démarrage de la centrale pour les essais en charge de manière en entrer en production industrielle pour le prochain hiver.

Le réacteur a eu je crois quelques problèmes dans son acier et il n'a pas été réparé.

Que se passera t-il si l'inimaginable se produit?

Le principe d'exclusion de rupture ne prévoit pas de plan B dans ce cas, l'exploitant sera t-il réduit à envoyer de l'eau avec des lances à incendie?

L'eau ainsi contaminée sera t-elle conservée hypocritement jusqu'à relargage dans la nature quelques années plus tard?

Tout cela n'est pas raisonnable, tandis que le cout des ENR baisse tous les jours.

Pas d'accord pour créer une nouvelle cible pour terroristes ou autre "opérations spéciales"

L'ordre mondial a changé, nous ne sommes plus si surs d’être en paix durablement chez nous depuis que la guerre est aux portes de l’Europe.

A Zaporijjia, la centrale la plus puissante d'Europe est devenue un but de guerre, puis une arme par procuration: N'approchez pas ou on fait tout sauter!

Mais au fait, pourquoi cela ne pourrait-il pas arriver demain sur le territoire national?

Il est encore temps de transformer cette enceinte de béton en salle de concert underground comme en Autriche

J'exprime un avis très favorable à la mise en service de l'EPR de Flamanville.

Le suivi opéré par l'ASN est le garant de la qualité finale de la construction. J'estime par ailleurs que les limitations exprimées notamment sur le couvercle de cuve sont excessive et devraient être ré examinées, les éléments techniques ne semblant pas avoir été pris en compte de manière équilibrée.

De manière générale, je n'exprime aucun doute ni sur la rigueure de l'instruction du dossier par l'ASN (qui est avérée) ni sur la qualité de la conception et de la construction de ce réacteur.

En tant que citoyen soucieux du climat, j'attend avec impatience le chargement du combustible et la divergence.

La consultation, lancée dans la précipitation, soumet au public deux nouveaux documents qui ne sont ni complémentaires, ni cohérents. Le projet de Décision de l'ASN autorisant la mise en service de l'EPR de Flamanville ne répond en rien aux attentes en matière de fiabilité et de sûreté. Aucune réponse sérieuse n'est apportée aux questions relatives aux irrégularités ou falsifications qui sont de notoriété publique, en particulier depuis les déclarations du Président de l'ASN le 30 janvier 2024.

Le rapport d'instruction, également présenté sous forme de projet, ne fournit aucun argument technique susceptible de dissiper les inquiétudes qu'éveille la multitude de problèmes rencontrés pendant la construction.

Global Chance :

La documentation mise à disposition du public doit être pertinente et exhaustive. Seuls les projets de Décision et de rapport d'instruction font état des problèmes rencontrés et des solutions à y apporter, mais ces deux documents ne sont pas raccordés. Cela rend caduque la consultation du public et remet en question la mise en service du réacteur EPR de Flamanville.

En conséquence, Global Chance affirme son opposition à la mise en service du réacteur EPR de Flamanville tant que des documents sérieux et crédibles ne seront pas soumis à l'appréciation du public.

Halte à la désinformation:

L'expérience de la France dans ce domaine à été très loin de l'exemplarité: Un réacteur a été raté en toute opacité, puis confirmé dans sa fonction sans aucune modification.



Pour la souveraineté énergétique il faudra repasser étant donné que le combustible vient de pays avec qui nous sommes parfois fâchés et d'autres sous influence des premiers.



En ce qui concerne l'environnement, les déchets qui seront bientôt enterrés sont le pendant de cette industrie sale: La nature ne pourra jamais les digérer. Leur lixiviation dans quelques dizaines ou centaines d'années sera assurément poursuivie pour crime environnemental contre la nappe phréatique située en dessous, mais plus aucun responsable ne pourra assister à son procès, et les contribuables paieront in fine.



Pour le bien de la France et des français, il faut stopper cette fuite en avant chaque jour un peu plus chère, et investir massivement des les renouvelables.

Le nucléaire présenté comme la solution miracle au dérèglement climatique - par un lobby de l'atome dont nul n'ignore le poids écrasant dans les prises de décisions politiques qui concernent pourtant au premier chef les citoyens - est un leurre. Loin d'être à la hauteur des enjeux et de répondre efficacement à la menace qui pèse désormais clairement sur l'humanité et l'ensemble du vivant, il ne fait que déporter le problème et retarder le moment de développer de vraies solutions, soutenables, sans conséquences calamiteuses sur la nature et la santé, pour les décennies et les siècles à venir, hypothéquant l'avenir de générations et générations. C'est la chronique d'un désastre annoncé, que ce soit en amont au niveau de l'approvisionnement en matières premières et minerais stratégiques pour la filière, avec parfois une forte criticité écologique et géopolitique - comme par exemple pour les terres rares nécessaires à la construction des centrales -, en aval avec le risque d'accident nucléaire impossible à exclure et la prolifération de déchets radioactifs dont le legs aux générations futures n'est certainement pas plus enviable que celui d'une planète rendue inhabitable du fait de la crise climatique, ou lors de la phase de construction, extrêmement longue et coûteuse - pour le contribuable ! -, dans le cas qui nous occupe (le réacteur de Flamanville cumule déjà près de douze ans de retard, et a généré des coûts multipliés au moins par six !). En dehors même de toute autre considération écologique, économique, géopolitique, si c'est possible, la lenteur extrême de cette construction n'est pas en mesure de répondre à l'urgence climatique : nous n'avons plus le temps, et l'argent disponible doit être investi ailleurs, dans les énergies renouvelables. En parallèle, il s'agit de développer en conscience, collectivement, une forme de sobriété, qui n'est certes pas la direction dans laquelle nous pousse l'industrie nucléaire, qui a gardé et incarne l'idéal productiviste de temps révolus, en totale contradiction avec les exigences de l'époque critique qui est la nôtre.



Il faut cesser de se bercer d'illusions, et de s'accomoder des promesses intenables du lobby nucléaire, qui font diversion à l'égard de l'essentiel alors que le temps presse.



Ce projet est une impasse et je le rejette avec la plus grande fermeté.

A La Hague, les rejets de tritium sont comparables à un accident nucléaire permanent. Heureusement les pécheurs ne prennent pas de poisson qui arriveraient à la criée quelques heures plus tard, heureusement les baigneurs ne font pas de chasse sous marine dans le coin, heureusement la voile est interdite au droit de notre exutoire, heureusement la pollution ne dure que 30ans, heureusement la séparation de nos déchets est indispensable pour les enterrer ensuite, heureusement il reste plein de place pour refroidir tous les assemblages qui vont arriver prochainement...



L'industrie nucléaire ne joue pas franc jeu et nous endette durablement alors qu'il suffirait de mettre le paquet sur l’éolien offshore et le photovoltaïque.

Je suis très favorable au démarrage de l'EPR de Flamanville.

L'énergie nucléaire permet de réduire les émissions de CO², et l'EPR y aura toute sa place.

Je suis aussi d'accord pour faire un mix énergétique (nucléaire + renouvelable), mais le nucléaire à l'avantage d'être pilotable. Alors si on ne veut pas subir de black out, l'EPR doit démarrer.

Enfin, j'ai toute confiance en nos ingénieurs et concepteur dans la construction de l'EPR.

Et puis si l'ASN y est favorable, comme ce sont eux les experts, allons-y.