Projet de décision autorisant la mise en service de l’installation nucléaire de base 167 (réacteur EPR dénommé "Flamanville 3") et fixant à Électricité de France (EDF) des prescriptions relatives aux essais du réacteur et à son exploitation

Enfin le démarrage de Flamanville 3 après tant d’années de galère…Ce réacteur va pouvoir enfin remplacer la production perdue après l’arrêt de Fessenheim. C’est un moyen de production décarboné qui va permettre de réduire l’empreinte carbone. L’avantage est d’être sur un site déjà utilisé pour les 2 premières unités de production et qui a su faire ses preuves pour les aléas climatiques type sécheresse ou inondation. Alors OUI au démarrage de l’EPR de Flamanville.

Avis défavorable Collectif Piscine Nucléaire Stop

De nombreux problèmes notés dans la liste du rapport d’instruction ont affecté la construction de l’EPR de Flamanville mais ne sont pas évoqués par le Projet de Décision autorisant la mise en service du réacteur. En toute logique, cette mise en service de l’EPR ne doit pas être autorisée sans que des mesures soient formulées pour répondre à TOUS ces problèmes.

Le couvercle de la cuve sur lequel une anomalie de conception a été détectée dès 2015 doit être remplacé. L’ASN a autorisé ce remplacement après la mise en service du réacteur. Toutes les interventions sur les éléments essentiels de l’EPR (chaudière, cuve, cœur) seront alors complexes et dangereuses. Le remplacement du couvercle estimé à 500 millions d’euros en février 2023, après la mise en service, se fera donc dans des conditions à hauts risques pour les travailleurs et les 27 tonnes d’acier du couvercle défectueux devront être traitées comme déchet nucléaire !

L’EPR de Flamanville ne peut en l’état être mis en service pour les raisons (non exhaustives) suivantes : problèmes de conception non résolus, risques accrus pour les travailleurs dans les interventions à venir, accumulation de déchets radioactifs non solutionnée.

Contexte de ces commentaires

EPR FA3, une sûreté radicalement compromise par :

- une appropriation très ‘spécifique’ du concept de défense en profondeur qui permet par exemple de sidérantes confusions entre événement intermédiaire et événement initiateur et une stupéfiante prise en compte d’un dispositif de décolmatage des filtres du système RIS-RA , éventuellement efficace et fiable, en tant que ’ ligne supplémentaire de défense en profondeur’ (sic)

- une appropriation très ‘spécifique’ du concept d’ Etude Probabiliste de Sûreté (EPS) qui, par exemple, a permis de finaliser ce type d’étude sans disposer de la documentation opérationnelle et donc du nombre, de la nature (fréquence et complexité) des actions et procédures à la charge des agents de conduite dont les

- défaillances sont constitutives d’un nombre important d’événements initiateurs



COMMENTAIRES :

Concernant l’instrumentation et la modélisation du cœur, ABSOLUMENT INUTILE, à partir d’avril 2024 et pour une durée INDETERMINEE, de mettre en péril la santé de centaines de milliers de normands et de risquer de faire disparaitre de la carte de France les départements de la Manche et du Calvados pour vérifier PAR LA PRATIQUE les CONSEQUENCES d’une situation que le RAPPORT D’INSTRUCTION de l’ASN avec cette phrase :

‘L’ASN, avec l’appui de l’IRSN, a notamment examiné le retour d’expérience de l’instrumentation du cœur à l’issue du fonctionnement du premier réacteur EPR mis en service.’ (page 91)

REFUSE de DECRIRE



Concrètement, la SITUATION :

- la conception du cœur de l’EPR de Flamanville bafoue des principes essentiels de la maitrise des risques technologiques conventionnels et nucléaires : une instrumentation suffisante en quantité et en qualité pour garantir sa mise sous contrôle et sa sûreté en respectant l’exigence absolue d’indépendance et de diversité entre d’une part les ressources matérielles et logicielles mises en œuvre pour assurer les fonctions de conduite et d’autre par celles mises en œuvre pour assurer les fonctions la protection

le système AMS manque tellement d’efficacité et de fiabilité que dès 2018, malgré l’essentialité de sa fonction et la difficulté de le remplacer, il a été écarté pour les (éventuels) EPR 2

- les collectrons à émetteurs Cobalt (in-core) manquent tellement d’efficacité, de fiabilité et de robustesse que dès 2018, malgré l’essentialité de leur fonction et la difficulté de les remplacer, ils ont été écartés pour les (éventuels) EPR 2

- le système RPN est inutilisable en présence d’un réflecteur lourd

- la modélisation qui, pour cause de fluctuations hydrauliques aura toujours un RECALAGE DE RETARD, permettra surtout expliquer à posteriori la fusion du cœur

- les outils numériques d’EDF sont tellement puissants qu’ils permettraient de démontrer, si l’ASN l’exigeait, que la TERRE EST PLATE

Contexte de ces commentaires

EPR FA3, une sûreté radicalement compromise par :

- une appropriation très ‘spécifique’ du concept de défense en profondeur qui permet par exemple de sidérantes confusions entre événement intermédiaire et événement initiateur et une stupéfiante prise en compte d’un dispositif de décolmatage des filtres du système RIS-RA , éventuellement efficace et fiable, en tant que ’ ligne supplémentaire de défense en profondeur’ (sic)

- une appropriation très ‘spécifique’ du concept d’ Etude Probabiliste de Sûreté (EPS) qui, par exemple, a permis de finaliser ce type d’étude sans disposer de la documentation opérationnelle et donc du nombre, de la nature (fréquence et complexité) des actions et procédures à la charge des agents de conduite dont les défaillances sont constitutives d’un nombre important d’événements initiateurs

COMMENTAIRES :

Concernant les soupapes du pressuriseur, ABSOLUMENT INUTILE, à partir d’avril 2024 et pour une durée INDETERMINEE, de mettre en péril la santé de centaines de milliers de normands et de risquer de faire disparaitre de la carte de France les départements de la Manche et du Calvados pour vérifier PAR LA PRATIQUE que les modèles ont toujours un RECALAGE DE RETARD et que la solution validée par l’ASN dans son RAPPORT D’INSTRUCTION :

‘ Sur ce point, l’ASN considère que, malgré la forte sensibilité des soupapes de sûreté du pressuriseur aux non-qualités de maintenance et aux conditions d’exploitation, les dispositions prévues par EDF pour prévenir le risque de défaillance des soupapes sont globalement satisfaisantes’ (page 29)

est INACCEPTABLE

Incontestablement, l’EPR FA3 est miné par des ‘négligences’ bafouant, au détriment des fonctions de sûreté essentielles comme celles que réalisent ou contribuent à réaliser les soupapes du pressuriseur, des principes fondamentaux de la maitrise des risques technologiques conventionnels ou nucléaires, parmi lesquels :

‘Forte sensibilité’(sic) de chaque soupape aux conditions d’exploitation dont la température ambiante dans le local pressuriseur : cause de défaillance systématique d’un train identifiée et non éradiquée

‘ Forte sensibilité’ (sic) aux conditions d’exploitation dont la température ambiante dans le local pressuriseur : cause de défaillance systématique commune aux 3 trains identifiée et non éradiquée par la mise en œuvre, pour au moins1 train, d’une solution immédiatement disponible satisfaisant à 2 exigences essentielles, diversité de conception /construction et validation par l’usage :

‘Pour l’EPR2, EDF a retenu un autre type de soupapes de sûreté, dans la continuité des soupapes qui équipent les réacteurs en fonctionnement’

Contexte de ces commentaires :

EPR FA3, une sûreté radicalement compromise par :

- une appropriation très ‘spécifique’ du concept de défense en profondeur qui permet par exemple de sidérantes confusions entre événement intermédiaire et événement initiateur et une stupéfiante prise en compte d’un dispositif de décolmatage des filtres du système RIS-RA , éventuellement efficace et fiable, en tant que ’ ligne supplémentaire de défense en profondeur’ (sic)

- une appropriation très ‘spécifique’ du concept d’ Etude Probabiliste de Sûreté (EPS) qui, par exemple, a permis de finaliser ce type d’étude sans disposer de la documentation opérationnelle et donc du nombre, de la nature (fréquence et complexité) des actions et procédures à la charge des agents de conduite dont les

défaillances sont constitutives d’un nombre important d’événements initiateurs



COMMENTAIRES :

Concernant la filtration de l’eau alimentant les 4 trains du système de sûreté RIS-RA et les 2 trains du système EVU/ ENCEINTE DE CONFINEMENT, ABSOLUMENT INUTILE de mettre en péril, à partir d’avril 2024 et pour une durée INDETERMINEE, la santé de centaines de milliers de normands et de risquer de faire disparaitre de la carte de France les départements de la Manche et du Calvados pour vérifier par la PRATIQUE qu’EDF n’avait PAS SATISFAIT à une demande ESSENTIELLE formulée par l’ASN dans son RAPPORT D’INSTRUCTION :

‘De ce fait, l’ASN a demandé à EDF : de définir au titre de la défense en profondeur des mesures compensatoires de conduite en cas de colmatage des filtres de l’IRWST.’ (Page 94)

Une demande ESSENTIELLE, EN EFFET car :

Pour le GROUPE PERMANENT D'EXPERTS POUR LES RÉACTEURS NUCLÉAIRES :

(2018) La conception du système d’évacuation ultime de la puissance de l’enceinte (EVU) du projet EPR NM est similaire à celle qui a été retenue pour le système EVU du réacteur EPR Flamanville 3.

‘Le groupe permanent note qu’EDF n’a donc pas retenu des dispositions de conception qui permettraient de limiter le recours à des moyens actifs, de réduire la recirculation de fluide fortement radioactif à l’extérieur de l’enceinte de confinement en cas d’accident grave, de façon à limiter les risques de bipasse du confinement, et de pallier les risques induits par une indisponibilité éventuelle à court ou à long terme du système EVU sur le confinement lors d’un tel accident. Des éléments justifiant ce choix de conception ont été transmis pendant l’instruction, qui doivent être encore complétés par EDF sans attendre la transmission d’une éventuelle demande d’autorisation de création. Le groupe permanent estime que les discussions doivent être poursuivies sur ce sujet avant le dépôt d’une telle demande… Le groupe permanent note que, pour pallier les risques induits par une défaillance éventuelle du système EVU lors d’un accident avec fusion du cœur, EDF a prévu d’étudier des dispositions de « résilience » fondées sur la valorisation de dispositions existantes dans l’installation ou sur des moyens externes au site. La nature de ces dispositions et les fonctions qui leur sont associées restant à préciser, le groupe permanent formule la recommandation n°4 en annexe au présent avis’

et pour l’IRSN :

(2018)’ Lors de l’expertise qu’il a menée sur le réacteur EPR NM, l’IRSN avait estimé qu’EDF devrait envisager des ruptures technologiques pour la conception de certains systèmes (par exemple l’évacuation ultime de la puissance de l’enceinte ou le système de refroidissement des piscines). En réponse, EDF a justifié la reconduction des options de conception de l’EPR par une analyse des avantages et inconvénients des différentes solutions.’

(2023 ) ’Si l’étude de faisabilité des mesures compensatoires complémentaires valorisables par l’équipe de crise n’était pas concluante, EDF analysera la faisabilité de valoriser les moyens disponibles pour permettre l’appoint en eau du primaire’.

l’alimentation en eau du système de sûreté ‘de l’avant dernière chance’ RIS-RA et du système de sûreté ‘de la dernière chance’ EVU/ENCEINTE DE CONFINEMENT’ à partir d’un IRSWT, qui contrairement à celui du réacteur AP1000 de Westinghouse est un genre de caniveau destiné à recevoir toutes sortes de débris et de matières colmatantes, est une erreur de principe qui faute d’être éradiquée oblige à implémenter au moins une ‘disposition de résilience’, concrètement une source d’eau indépendante de l’IRSWT… connectable sur les systèmes de sûreté RIS-RA et EVU/ENCEINTE DE CONFINEMENT



Incontestablement l’EPR FA3 est miné par une erreur de principe et des ‘négligences’ aggravantes qui bafouent, au détriment des systèmes de sûreté ultimes, des principes fondamentaux de la maitrise des risques technologiques conventionnels ou nucléaires, parmi lesquels :

Système RIS-RA :

colmatage d’un des 3 étages de filtration : cause de défaillance systématique d’un train identifiée et non éradiquée

colmatage d’un des 2 premiers étages de filtration : cause commune de défaillance systématique entre 4 trains redondants identifiée et non éradiquée

décolmatage du 3éme étage de filtration par une séquence d’actions manuelles à exécuter en condition de stress maximum : fiabilité illusoire (suivant INRERIS : taux de défaillance proche de 100 %) non identifiée

Système EVU/ ENCEINTE DE CONFINEMENT :

colmatage d’un des 3 étages de filtration : cause de défaillance systématique identifiée et non éradiquée

colmatage d’un des 2 premiers étages de filtration : cause commune de défaillance systématique entre les 2 trains identifiée et non éradiquée

Système RIS-RA et système EVU/ENCEINTE DE CONFINEMENT :

colmatage d’un des 2 premiers étages de filtration : cause commune de défaillance entre une ligne de défense du niveau 3 de la défense en profondeur (les 4 trains du système RIS-RA) et une ligne de défense du niveau 4 de la défense en profondeur ( les 2 trains du système EVU /ENCEINTE DE CONFINEMENT) identifiée et non éradiquée

Contexte de ces constatations

EPR FA3, une sûreté radicalement compromise par :

- une appropriation très ‘spécifique’ du concept de défense en profondeur qui permet par exemple de sidérantes confusions entre événement intermédiaire et événement initiateur et une stupéfiante prise en compte d’un dispositif de décolmatage des filtres du système RIS-RA , éventuellement efficace et fiable, en tant que ’ ligne supplémentaire de défense en profondeur’ (sic)

- une appropriation très ‘spécifique’ du concept d’ Etude Probabiliste de Sûreté (EPS) qui, par exemple, a permis de finaliser ce type d’étude sans disposer de la documentation opérationnelle et donc du nombre, de la nature (fréquence et complexité) des actions et procédures à la charge des agents de conduite dont les

défaillances sont constitutives d’un nombre important d’événements initiateurs

Constatations :

Concernant les assemblages de combustible (crayons de combustible et tubes guide des barres de contrôle) les systèmes RIS-RA , RBS et AAR, ABSOLUMENT INUTILE, à partir avril 2024 et pour une durée INDETERMINEE, de mettre en péril la santé de centaines de milliers de normands et de risquer de faire disparaitre de la carte de France les départements de la Manche et du Calvados pour vérifier par la PRATIQUE que les modèles ont toujours un RECALAGE DE RETARD et que la solution validée par l’ASN dans son RAPPORT D’INSTRUCTION :

‘Pour le deuxième cycle de fonctionnement, EDF approvisionnera entre 64 et 80 assemblages de combustible neufs comportant de nouvelles évolutions visant à rigidifier la structure de l’assemblage et réduire l’amplitude de ses oscillations ainsi qu’à limiter les risques de pertes d’étanchéité des crayons et l’usure des bouchons inférieurs. Ces évolutions nécessitent la mise en œuvre de procédés de fabrication en cours de qualification. Elles sont susceptibles de modifier la distribution hydraulique et l’absorption neutronique au niveau des assemblages. Leurs impacts éventuels sur les études de sûreté devront être évalués avant l’introduction de ces assemblages en cœur’

est INACCEPTABLE

Une solution INACCEPTABLE, EN EFFET car :

- La métallurgie des gaines des crayons de combustible mis en œuvre pour le premier cycle est incompatible avec les fluctuations de pression, de température et les FFN résultant des fluctuations hydrauliques. Un colmatage brutal des grilles des AC par les débris de desquamation produits de la corrosion accélérée des gaines entrainant simultanément une perte immédiate de refroidissement du cœur, la neutralisation ‘ à la sollicitation ‘ des systèmes de sûreté RIS-RA (mode injection de sûreté) et RBS (borication de sûreté) et la défaillance ‘à la sollicitation’ du système de sûreté AAR pour cause de déformation des tubes guide permettra de confirmer de la plus belle façon qui soit, sans attendre la fin du deuxième cycle et le moindre déchargement de combustible cette incompatibilité

- La métallurgie, les caractéristiques mécaniques et leur assemblage avec les grilles des AC des tubes guide des barres de contrôle et des tubes guide des barres de protection mis en œuvre pour le premier cycle et majoritairement pour le deuxième sont incompatibles avec les fluctuations de pression, de température et les FFN résultant des fluctuations hydrauliques. Une perte de contrôle de la réaction suivie d’une défaillance ‘à la sollicitation’ de la fonction de sûreté AAR résultant toutes les deux d’une déformation des AC et des tubes guide et entrainant … permettra de confirmer de la plus belle façon qui soit, sans attendre la fin du deuxième cycle et le moindre déchargement d’AC, cette incompatibilité



Incontestablement, l’EPR FA3 est miné par de nombreuses ‘négligences’ bafouant, au détriment de fonctions de sûreté essentielles, des principes fondamentaux de la maitrise des risques technologiques conventionnels ou nucléaires parmi lesquels :

‘extrême sensibilité’ des systèmes de sûreté RIS-RA, RBS et AAR aux effets collatéraux des scénarios qui les sollicitent : manque de robustesse de fonctions de sûreté identifié et non éradiqué

‘extrême sensibilité’ des systèmes de sûreté RIS-RA, RBS et AAR aux effets collatéraux des scénarios qui les sollicitent dans un même scénario : cause commune de défaillance entre plusieurs systèmes de sûreté identifiée et non éradiqué

blocage des grappes de contrôle suivi de la sollicitation et du blocage des grappes de protection : cause commune de défaillance entre un système de conduite et du système de sûreté sollicité identifiée et non éradiquée

Tout part à vau l'eau dans le nucléaire: une centrale d'un autre age enfin prête à démarrer avec un réacteur touché par des "ségrégations de carbone", et des chantiers nouveaux sans avoir fini ceux en cours.

A Penly, on annonce fièrement la construction de places de parking pour des ouvriers qui ne viendront pas, et une enveloppe de 60000€ pour la formation des 8000 personnes attendues, soit 7€50 par personne formée!

Non vraiment cette relance du nucléaire est parfaitement préparée et nous amènera que de bonnes nouvelles dans les "86 mois" à venir.

D'autre part, le décret du 10 avril 2007 est dépassé pour livrer le fleuron de l'industrie la plus polluante de France: Le délai de 17 ans , prolongé deux fois n'a pas suffit!

Depuis aujourd'hui, la "création de l'EPR n'est plus autorisée" légalement.

Dans sa note de juillet 2022, l’IRSN écrit : « Ainsi au-delà des compléments de démonstration apportés et des mesures compensatoires prévues, l’IRSN estime qu’EDF doit définir et mettre en œuvre, aussi rapidement que le permet son processus de qualification, une modification matérielle pérenne permettant d’optimiser l’hydraulique dans le plenum inférieur de la cuve, de limiter l’ampleur des fluctuations de débit en entrée de cœur et ainsi de résorber l’anomalie de conception du plenum inférieur et ses conséquences ».



Cette phrase signifie-t-elle que l’IRSN n’acceptera pas que l’EPR de Flamanville fonctionne sans qu’il n’y ait au préalable des modifications physiques dans la cuve (hypothèse formulée par la CRIIRAD en 2021) ? L’ASN acceptera-t-elle qu’il démarre avec ces problèmes de vibration non résolus, avec des assemblages qui seront anormalement endommagés par des vibrations intempestives et devront être éliminés après un seul cycle ? Elle a bien accepté après tout que le couvercle de cuve non-conforme reste en place plutôt que d’exiger son remplacement avant divergence.