Projet de décision fixant à Électricité de France (EDF) des prescriptions complémentaires applicables à la centrale nucléaire du Tricastin au vu des conclusions du quatrième réexamen périodique du réacteur n°1 de l’INB n° 87 et modifiant la décision n° 2011-DC-0227 du 27 mai 2011 et la décision n° 2015-DC-0494 du 27 janvier 2015 de l’ASN

Je soutiens les conclusions du réexamen de sûreté qui autorise le fonctionnement de la tranche 1 de TRICASTIN jusqu'à 50 ans.



Tout au long de son exploitation, la tranche a procédé à l'ensemble des adpatations et modifications visant à prendre en compte régulièrement le retour d'expérience d'exploitation du Parc EDF et, plus généralement, de l'ensemble des filières dans le monde, notamment les enseignements des accidents graves de TMI, de Tchernobyl et de Fukushima Daïchi.



Par ailleurs, les exigences accrues formulées par l'ASN dans le cadre du réexamen de sûreté VD4 ont été prises en compte.



En tant que neutronicien, je salue les efforts de protection de la cuve du réacteur vis-à-vis de la fluence neutronique, avec l'introduction des grappes Hafnium dans les assemblages périphériques en regard des "points chauds" de la cuve. Cette disposition est tout à fait pertinente dans une perspective d'augmentation de la durée de fonctionnement.



Plus généralement, la poursuite d'exploitation des réacteurs existants est un enjeu majeur pour garantir l'indépendance énergétique du pays, dans le contexte actuel de tensions politique, environnementale et technique (retards de l'EPR).



Bravo aux équipes d'EDF, de l'ASN, de l'IRSN et de toutes les entreprises partenaires pour la réussite de ce projet clé.



PS : au-delà de TRICASTIN 1, mon témoignage vaut pour les VD4 des 4 tranches du site.

Il est de notoriété publique que les programmes de grand carénage des installations nucléaires sont des mises à niveau aux normes les plus élevées en matière de fonctionnement, de technologie et de sûreté. L'ASN passe pour être un acteur d'une remarquable compétence et d'une exigence particulièrement élevée.



Le nucléaire électrique français a fonctionné sans incident notable depuis une quarantaine d'années, grâce à un contrôle vigilant et produit une énergie décarbonée et pérenne, et en utilisant peu d'espace. Ce n'est pas le cas d'autres sources d'énergie électrique comme les centrales à gaz et à charbon dont les émissions de gaz à effet de serre et de particules fines sont réputées être hautement nocives et à l'origine d'une mortalité élevée.



Dans ces conditions, il est évident que, au cas particulier, un simple problème de documentation des mesures prises par EDF dans le cadre du grand carénage est un aspect technique facilement soluble de la gestion des travaux. Les travaux étant faits, un simple problème de formalisation facile à gérer par EDF ne doit retarder en rien la poursuite de l'exploitation. l'ASN est dans sa compétence et parfaitement en mesure de superviser la résolution de cet aspect formel de la gestion du dossier qui n'engage en rien la sûreté de la centrale de Trigastin.

Au moment ou nous devons impérativement procéder au remplacement des sources carbonés de production d'énergie, c'est à dire les remplacer par de l'électricité, nous devons maintenir en exploitation la centrale de Tricastin, puisque nous sommes très en retard pour la construction de nouvelles centrales nucléaires. Les conditions de sécurité étant scrupuleusement surveillée par l'ASN qui fait un travail remarquable, nous ne pouvons pas céder à une quelconque pression anti-nucléaire, injustifiée.

Je fais confiance en l'ASN et à EDF pour les questions de sécurité. IL FAUT POURSUIVRE LE FONCTIONNEMENT DE CETTE CENTRALE.

Venger

Favorable à la poursuite de l'exploitation de Tricastin



Compte tenu de du besoin prévisible en énergie électrique ( sans doute encore sous estimé du fait de l'accélération de la décarbonisation , production de H², véhicules électriques,...) et des délais de réalisation des autres sources de production ( EPR2 et moyens de stockage du renouvelable , il faut maintenir en service ces réacteurs tant que leur sécurité sera assurée. De plus, étant amortis, ces réacteurs contribuent au maintien d'un coût favorable du kWh.

Les visites décennales garantissent la mise à niveau et sûreté de l'installation. La poursuite de l'exploitation pourra se faire en toute sécurité. La durée d'exploitation est re-questionnée à chaque décennale . Par ailleurs, des réacteurs au USA sont d'ores et déja autorisés à fonctionner pour 60 ans. Cette durée n'est qu'un objectif. La vérification du bon état de l'installation et les opérations de maintenance devraient autoriser la prolongation de l'exploitation.