Projet de décision de l’ASN autorisant la mise en service et l’utilisation de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB 167)

Comment autoriser en pleine conscience et en pleine responsabilité la mise en service d'une centrale nucléaire aussi dangereuse, pour la population actuelle et pour les générations à venir, en sachant en plus que sa construction a fait l'objet de multiples défauts de construction (pour ceux qui ont été portés à la connaissance du public) et que les risques d'accidents ultérieurs ne sont pas négligeables (pour ne pas dire forts). Je crois qu'on touche au summum de la stupidité humaine et de l'irresponsabilité. En tant que citoyen français et européen, je souhaite que mes impôts servent à la construction des infrastructures qui faciliteront la vie de mes petits enfants, et non qui la détruiront. En raison de la pression exercée par l'industrie nucléaire, la France a accumulé un retard technique et de mise en œuvre considérable (+ de 10 ans) par rapport à ses voisins européens en matière de développement des énergies renouvelables. Ce retard coutera cher, très cher aux citoyens français (sans compter la facture croissante de l'énergie nucléaire en raison du vieillissement inévitable du parc nucléaire et des coûts d'entretien et de sécurisation que cela va entrainer). NON, AUX EPR !

Bien que je salue l'initiative de cette consultation, je pense qu'autoriser la mise en service de la cuve du réacteur EPR est très imprudent.
Nous sommes dans l'incapacité de réaliser une cuve dans un acier sans défaut pouvant garantir l'utilisation de l'EPR en toute sécurité pendant toute la vie de ce réacteur.
Je suis bien conscient que la facture est déjà très élevée, mais si nous devons faire face à un grave accident nucléaire suite à une défaillance de cette cuve ou (et) de son couvercle, ce sera bien pire...
Alors par prudence: n'autorisons pas la mise en service et l'utilisation de cette cuve pour le réacteur EPR.

Après lecture de l'avis rendu par l'ASN il apparait que :
- il a été démontré que le fond et le couvercle tels que fabriqués sont suffisament résistants pour une mise en activité
- Il est connu que le défault constaté (accumulation carbonne) est un défaut agravant la propagation de fissures et ne devrait donc pas être présent sur ces pièces
- il est donc accepté par l'ASN une mise en service CONDITIONNELLE qui oblige un contrôle permanent de ces pièces pour une utilisation de 60 ans.
C'est cette absence de contrôle sur le couvercle qui amène à décider le remplacement de celui-ci et non pas une quelconque estimation de durée de vie.
Il est logique de dire qu'une piece avec une défaillance ne peut répondre de la même manière qu'une pièce sans, dans tous les cas sa marge de sécurité est inférieure, le contrôle permanent devrait permettre de s'assurer que la marge de sécurité n'est pas atteinte.
Cette décision semble être un bon compromis.
Je suis donc d'avis de suivre la décision de l'ASN

Oui, après tous ces tests techniques, on peut et même on doit démarrer cet EPR.
Oui, je pense que l'on peut faire confiance à L'ASN et remercier tous les acteurs techniques qui, à sa demande ont effectué les milliers de mesures des résiliences en fonction des teneurs en carbone de ce type d'acier de la cuve.
Bien que n'étant pas qualifié dans ce domaine qui nécessite une compétence précise et particulière que je n'ai pas, je suis convaincu qu'il n'y a eu là aucune falsification des résultats de mesure et que l'on peut être confiant dans les résultats obtenus et la connaissance ainsi acquise.
Je remercie l'ASN de sa rigueur et valide le décret de démarrage de cet EPR.
Tout

Je trouve hallucinant qu'avec la batterie d'experts dont dispose l'ASN, cette dernière recueille l'avis d'un public non au fait du sujet (pro ou anti) quant à une décision d'une telle importance.
Je considère cela comme un déni de responsabilité et ne fait que renforcer mes réticences à l'encontre du "nouveau nucléaire Français" qui tente de masquer l'incompétence générale par un tas de procédures dont une grande partie inefficace et ceci dans un souci de communication afin de tenter d'aveugler le grand public..

En conséquence , mon avis est négatif, la barre avait été fixé, elle n'est pas atteinte : point barre et pas de dérogation.
Quand on est sérieux on fixe des objectifs et on se doit de les atteindre.
Rien ne sert de fixer un objectif élevé et s'il n'est pas atteint de descendre l'exigence .
Stop à la mascarade.

Je ne suis pas fondamentalement opposé à la mise en route de l'EPR de Flamanville, mais il faudrait qu'auparavant, AREVA remplace le couvercle qui présente des faiblesses notoires quant à sa résistance et revoie toutes les imperfections, même mineures de l'EPR. Inutile de prendre des risques "Tchernobilien". Je ne citerais pas Fukushima qui ne remet pas en cause la qualité des Centrales Japonaises mais le manque de protection face aux déchainement des éléments extérieurs, comme un Tsunami !! Si AREVA corrige sa copie et qu'elle est, cette fois-ci sans faille, alors oui, je serai pour le démarrage de l'EPR

Je suis très étonné de cette consultation, qui s'adresse à un public n'ayant en grande majorité ni les informations, ni les bases scientifiques et techniques pour se prononcer. Je suppose que des obligations légales imposent cette procédure.

A titre personnel, j'aurai tendance à reconnaître l'ASN comme une autorité compétente et indépendante, comme elle a déjà eu l'occasion de le démontrer à plusieurs reprises, notamment dans ses commentaires et recommendations à l'égard d'EDF. Je me rangerai donc à la conclusion du rapport de l'ASN.

Je soulèverais cependant une question de planning et économique. Si je comprends bien, il est prévu que le couvercle actuel non conforme soit remplacé par un nouveau couvercle en 2024. Je suppose que ce remplacement obligera à un arrêt de la centrale et aura un coût. A force de décalage de la mise en service de l'EPR, ne va-t-on pas bientôt arriver à une moment où ce scénario n'aura plus de sens sur le plan économique ?

Je suis très étonné de cette consultation, qui s'adresse à un public n'ayant en grande majorité ni les informations, ni les bases scientifiques et techniques pour se prononcer. Je suppose que des obligations légales imposent cette procédure.

A titre personnel, j'aurai tendance à reconnaître l'ASN comme une autorité compétente et indépendante, comme elle a déjà eu l'occasion de le démontrer à plusieurs reprises, notamment dans ses commentaires et recommendations à l'égard d'EDF. Je me rangerai donc à la conclusion du rapport de l'ASN.

Je soulèverais cependant une question de planning et économique. Si je comprends bien, il est prévu que le couvercle actuel non conforme soit remplacé par un nouveau couvercle en 2024. Je suppose que ce remplacement obligera à un arrêt de la centrale et aura un coût. A force de décalage de la mise en service de l'EPR, ne va-t-on pas bientôt arriver à une moment où ce scénario n'aura plus de sens sur le plan économique ?