Projet de décision de l’ASN autorisant la mise en service et l’utilisation de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB 167)

j'ai déjà travaillé sur des sites nucléaires. ce qui m'a fait le plus peur, c'est qu'à plusieurs niveau du contrôle sécurité, les personnels sont souvent mal formés, laxistes et peux scrupuleux. ils attendent avec impatience le vendredi soir pour partir en w.e. et durant la semaine, c'est souvent l'organisation d'une bonne bouffe qui les intéressent. comment se fier à des gens pas trop compétents pour assurer et prendre les bonnes décisions à temps en cas d'annomalies ? car des annomalies en centrales nucléaires, il y en a , et pas qu'un peu

Surpris lorsque j’ai par hasard découvert cette consultation, j’ai d’abord pensé que c’était une obligation étonnante que de procéder à une telle consultation : ancien ingénieur chargé de sécurité, dans un important arsenal militaire notamment, il me semblait - de manière un peu binaire - que soit cette affaire était sécurisée, soit elle ne l’était pas.
Et je me disais que consulter ainsi, sur des questions ayant avant tout une dimension technique, des gens qui n'ont pas tous la compétence minimale requise pour exprimer un avis, c’était un peu étrange. Gens dont j’estime faire partie, car tout de même la spécialité nucléaire est une vraie spécialité.
Puis j’ai découvert des publications de presse qui étaient tronquées : ainsi de celles qui font subtilement état d’une utilisation du couvercle actuel jusqu'à fin 2024 sans en expliciter les raisons, donnant ainsi à penser que ce projet ne serait pas raisonnable puisque 2024 c’est demain. Ce qui explique de nombreux avis négatifs déjà exprimés, à connotation souvent idéologique : l’on sent du reste dans plusieurs de ces avis l’influence du lobby Negawatt financé par des opérateurs privés de l’énergie, dont une agence d’Etat fait malheureusement partie (ce qui a été démontré dans le cadre du débat public sur la PPE).
En réalité, le projet de décision de l’ASN est sur ce plan particulièrement clair : la fabrication d’un couvercle de remplacement est engagée, et ce couvercle devrait être disponible fin 2024, ce qui permet de bien comprendre pourquoi l’ASN se réfère à cette date.
Moi, j’ai confiance en les ingénieurs de notre pays, gens rigoureux auxquels l’on a fait du mal pour, souvent, servir des intérêts n’ayant rien à voir avec le service de l’Etat et l’intérêt du pays : la politique de l’énergie libérale menée depuis une quinzaine d’années a failli mener à une perte de compétences chez Areva (redevenu Framatome) et chez EDF. Je considère que sur ce sujet précis-objet de la consultation nos ingénieurs sont rigoureux : ils disent clairement quel est le problème détecté, son origine et les solutions apportées, ils programment cela dans le temps, ils s’engagent : je dis donc très clairement oui au projet de décision.

Bien sûr il faut mettre en service l' EPR! Les anti-nucléaires ( utilisant bien sûr l' électricité du réseau ) se déchaîne sur le sujet.
Le défaut en carbone de certaines parties de la cuve et du couvercle dû à la masse d' acier coulé ne met pas à mon avis en cause la ductilité des pièces en question. les marges de sécurité prises sont énormes.
Quels sont les résultats des répliques qui ont dues être faites ?
Une consultation de la population par internet n'a pas grand sens. L' ASN doit prendre ses responsabilités.
OK pour la mise en service de l 'EPR

Je suis favorable à la mise en service de la cuve de l'EPR de Flamanville sous réserve d'une surveillance accrue de l'évolution de l'état des pièces incriminées surtout celles soumises à la radiolyse.

En l'état actuel de la science et des techniques, et pour longtemps encore, la filière nucléaire est l'unique source de production d'énergie électrique :
- massive (~ 400 TWh/an pour la France) devant des besoins croissants et/ou nouveaux (population, transports, climatisation) : 550 - 600 TWh/an en France
- pilotable avec un préavis court (avec l'hydraulique et le thermique/gaz pour les pics)
- économique (investissements élevés mais amortissables sur une longue période ~ 60 ans)
- rentable (~ 10 % exportés avec un prix de vente élevé pour satisfaire les besoins croissants des pays voisins trop dépendants de sources d'énergie renouvelables mais non pilotables et de faible facteur de charge ou polluantes et bientôt interdites)
- sûre (~ 2000 ans de fonctionnement cumulés des 58 réacteurs français sans incident majeur, et les 2 accidents majeurs sur 3 dans le monde (Three Mile Island et Fukushima Daiichi) n'ont pas causé de victime)
- non polluante (pas d'émission de gaz à effet de serre et gestion des déchets maîtrisée)
- potentiellement féconde en marchés d'étude, d'expertise, de construction et de fabrication à haute valeur ajoutée.

Tout en continuant la prospection sur l'utilisation de l'énergie de fusion (projet ITER) qui ne sera opérationnelle qu'à très long terme, il convient que les établissements de recherche et/ou industriels français (CEA, CNRS, IRSN, EDF, ORANO) accentuent leurs efforts de recherche et de développement sur la filière très prometteuse des réacteurs de quatrième génération (RSF, réacteurs à sels fondus, en particulier à base de thorium).
Et en attendant que cette filière aboutisse, il convient enfin de construire d'autres EPR pour pallier la fin des premiers réacteurs actuellement en service, même si leur durée de vie est prolongée.

Quelle idée demander l'avis de gens qui n'ont aucune connaissance en métallurgie ?
Le sujet est affaire de spécialiste, les ineptie lue dans la plupart des commentaires n'apportent aucune plus value.
On peut être anti-nucléaire, dans ce cas il ne faut pas exiger de l'électricité à la demande, mais se plier aux caprices météorologiques !

Au regard de la situation actuelle la mise en service de l'EPR n'est plus à remettre en question, tout les arguments de cout, de danger, et autres arguments sont démagogiques.
Si l'on doit attendre sur les énergies solaires ou éolienne pour sauver la planète, il sera trop tard quand on s'apercevra que çà ne convient pas !

Bonjour

Cher madame cher monsieux
Votre projet de mettre en service Flamanville est un danger avec un risque élever an nous vente toujours la sécurité par la technique est l’électronique seulement il y a la faiblisse humaine
Que on a complétement négliger
Un danger supplémentaire pour l’environnement don en ne mesure toujours encore pas les conséquences
On n’arrive même pas a faire le démantèlement des central existante a l’origine il été même pas prévue nie leur coups financier exorbitant
Pour l’enfouissement des décher nucléaire on n’a pas suffisamment de recule est d’expérience pour savoir la conséquence est je ne crois pas ce que dise les experts
Une fuite de radioactivité dans la nappe phréatique est toujours possible
Est une contamination des soles aussi personne de c’est expert ne peut garantir se qui se Passerat dans cent mille ans est il y a toujours la faiblisse humaine est l’erreur humaine
Je suis donc totalement opposée
Est en plus en veut construire 6 nouvelle central d’après le document du gouvernement qui on fuité
Totalement opposer je suie a sella

Après Le France, Le Concorde, l'EPR Flamanville 3 (le retour)… ou comment une poignée de diplômés et de bureaux d'étude s'entêtent à se persuader, et à nous persuader que le "machin" est un fleuron de la technologie et qui au final ressemble à une aberration économique. Néanmoins, les investisseurs et les marchés ont besoin de confiance avant d'être confrontés à la réalité économique, par conséquent AYEZ CONFIANCE ET DORMEZ TRANQUILLE, au pire ce sera un fiasco financier.

Le nucléaire est une énergie dépassée représentant un gouffre financier. Cet argent pourrait être consacré au service du développement énergétique durable. Commençons d’abord à faire des économies de l’énergie en général que ce soit au niveau public que privé (éclairages abusifs la nuit). Il ne faut pas non plus miser sur une seule source d’énergie. D’autres solutions existent et ne demandent qu’à être développées ( énergie éolienne, photovoltaïque) . Et je ne parle pas du problème des déchets (pensons aux générations futures, elles ne nous le pardonneront pas… mais ça les « décideurs » et les « lobbies » s’en foutent royalement…)

Je suis assurément contre la mise ne route de l’EPR de FLAMANVILLE dit «réacteur de nouvelle génération » (en fait juste un R.E.P. plus puissant et présenté par les pros nucléaires comme plus sécurisé… vu la tournure des évènements, c’est impossible à croire) , tout comme le plan de fuite en avant annoncé de vouloir construire six nouveaux EPR (alors que les avaries et les déboires de toutes sortes se multiplent avec celui de Flamanville, de Hinkley Point (2 EPR, à des conditions financières suicidaires pour EDF - Coût minimum 22 milliards), ou encore celui de Olkiuoto en Finlande (10 ans de retard et 3 milliards d’indemnisations réclamées à Areva).

Dans aucun autre projet on aurait admis un tel gâchis financier ??? Pus de10 milliards d’Euros sans certitude que cet équipement (Flamanville seul) fonctionnera un jour (budget initial plus que triplé), et sans garantie quant à la sécurité le jour ou on forcera la mise en route pour sauvegarder à tout prix une filière portée par les lobbies les plus puissants de France. Sans s’étendre sur les accidents (parfois mortels) sur le chantier et les nombreuses infractions au code du travail… ni les vols de cadenas sur les armoires de contrôles...

La France étant un État nucléaire, elle fait tout pour sauvegarder la filière nucléaire coûte que coûte, au mépris des réalités économiques, écologiques et de la protection des populations et des sous traitants du nucléaire. La France elle-même est un lobby actif pour défendre et maintenir le nucléaire civil, qui est le carburant du nucléaire militaire. La France refuse en effet de signer le TIAN (Traité d’Interdiction des armes Nucléaires), pourtant adopté à l’ONU le 7 Juillet 2017 et approuvé par 122 États. Elle fait même pression sur des États pour les empêcher de ratifier l’accord qui serait contraignant juridiquement. La France veut maintenir ses capacités nucléaires pour sauvegarder et développer son arsenal militaire nucléaire, et poursuivre sa funeste fuite en avant.

A ce prix d’un positionnement d’une autre époque, la politique du nucléaire en France (58 réacteurs pour ne parler que d’eux) est une anomalie dangereuse pour les populations, un gaspillage énorme d’argent public (l’État renfloue et recapitalise sans cesse AREVA ou EDF qu’il ne laissera jamais tomber - 7,5 milliards en 2017), qui prolifère sur les mensonges, les manipulations, et se met à l’écart du champ démocratique.

Il ne faut que trop se méfier des paroles pseudo rassurantes des pros nucléaires (qui ont un intérêt direct à ce que la filière fonctionne, avec un EPR dangereux dès sa conception par exemple) qui noient le poisson sous un jargon technique pour vous faire croire que vous n’êtes pas à même de comprendre ce qu’est une centrale nucléaire. Vous ne seriez pas qualifiés pour un quelconque débat. On les trouvait déjà sur le forum du débat sur la Plan de programmation Pluriannuel de l‘Énergie (PPE), à vanter les vertus magiques du nucléaire….Comme ces ingénieurs qui affirmaient que le Titanic ne pouvait pas couler, qu’un accident comme Tchernobyl ne pouvait pas arriver en Occident (vous avez, ce n’est pas la même technologie…) etc… Au Japon, ce sont pourtant des réacteurs REP (mêmes systèmes que chez nous) qui nous ont rappelé que les scientifiques ne maîtrisent en fait rien dans un contexte capitaliste qui pousse à l’efficacité économique faisant fi des dangers qu’ils font courir à la société civile. On ne peut pourtant pas mettre au même niveau le savoir faire soviétique des années 80 et celui du Japon des années 2010 ? Le résultat est pourtant là, ils sont incapables de prévoir les accidents et de nous en prémunir. Pire, ils nous mentent.

Tout cela pour rappeler que, quoi qu’on essaie de vous faire croire, le Nucléaire est une énergie dangereuse qui n’a été développée (projet Manhattan, et la supercherie du programme « Atom for Peace » que pour servir l’envie de puissance militaire de quelques dirigeants et généraux. Sans nucléaire civil, point de nucléaire militaire. C’est certainement cela le problème.

Le prix de l’énergie nucléaire contrairement à ce qu’on nous assène à nous, les ignorants, n’est pas bon marché, loin de là. Le coût de construction de l’EPR ne permettra jamais de produire une énergie bon marché, il engouffre pourtant des crédits qui seraient bien utiles à la transition énergétique (d‘autant que vu ses failles de construction, son taux de disponibilité sera forcément réduit). En misant ainsi sur le nucléaire de manière déraisonnable, on empêche le développement des autres énergies ou du secteur des économies d’énergie (isolations des habitats passoires). La coût de l’énergie nucléaire payé ne tient pas compte du démantèlement (insuffisamment provisionné par EDF), du stockage des déchets, des coûts de maintenance qui vont s’envoler avec le vieillissement du parc nucléaire et le fameux grand carénage...

L’EPR de FLAMANVILLE est un fiasco qui doit être stoppé. Non seulement EDF nous fait un odieux chantage (fermeture de Fessenheim si et seulement si l’EPR est mis en activité), mais il maintient un projet cher, dangereux et inutile. Les problèmes du fond de cuve et du couvercle (procédure en justice) résument bien le comportement de la filière qui mène l’ASN en bateau, et a fait le forcing pour installer un équipement sous pression (celui qui devrait le plus respecter les normes strictes de sécurité émises par les gens du nucléaire eux mêmes !) qui va contenir les réactions nucléaires, et ce contre l’avis de l’ASN. Si vous croyez au changement du couvercle en 2024, vous êtres des doux rêveurs… et le fond de cuve ???

En effet, la cuve contient le combustible nucléaire et de l’eau sous haute pression à 320°C. C’est une pièce cruciale qui doit être absolument incassable (exclusion de rupture). Or certaines parties de cette cuve (installée de force en toute connaissance de cause, avec production de documents falsifiés) de l’EPR ont été forgées selon un procédé (Creusot Forge - AREVA) non certifié et inapproprié. En fait, AREVA ne maîtrise plus du tout les procédés industriels permettant une qualité indispensable à la fourniture d’équipements spécifiques aux centrales nucléaires. Des fissures pénétrantes (en profondeur) pourraient y apparaître (alors que la probabilité ne devrait pas exister), anomalie qualifiée de « très sérieuse » par le président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN dit le gendarme du nucléaire).

Cet EPR de Flamanville devait être construit uniquement pour ne « pas perdre la main ». Sa construction ne répond nullement à de nouveaux besoins en électricité, mais sert seulement à « maintenir les compétences » de l’industrie nucléaire française (rappelez vous le lien avec le nucléaire militaire). En fait, en s’associant avec un opérateur chinois (Hinkley Point), même cet argument tombe à plat, puisque les transferts de technologies ont eu lieu, et que les chinois ont réussi à ouvrir leur propre EPR à Taishan très récemment. On constate que non seulement les compétences sont perdues par AREVA NP et EDF (les défauts affectant notamment l’EPR de Flamanville en sont la preuve flagrante), mais aussi que la filière a perdu son soi-disant leadership au profit des constructeurs chinois. Le nucléaire français est en déclin mais se refuse à l’avouer, à l’image de l’aveuglement coupable de Mme Lauvergeon chez AREVA (affaire Uramin…) et de ses acolytes du Corps des Mines.

En conclusion, ce réacteur qui devait servir de prototype et de vitrine pour la filière nucléaire française se révèle être un fiasco total, sans garantie quand à sa sécurité future s’il devait malgré tout être mis en fonctionnement. Ce qui serait une décision irresponsable et désastreuse sur tous les plans. Il est aussi incontestable que EDF ne pourra jamais faire face à la construction d’une série d’EPR tant la dette de l’énergéticien est colossale : de l’ordre de 50 à 60 milliards d’euros désormais ! Sans compter le coût estimé des investissements à venir pour rafistoler les centrales vieillissantes dont EDF rêvent de prolonger la durée de vie de ses 58 réacteurs nucléaires, la gestion des déchets..

Rappelons enfin que la France est le pays le plus nucléarisé au monde rapporté au nombre d’habitants.

Il est temps de stopper le gâchis financier et d’arrêter une fuite en avant dangereuse, qui ne pourra que très mal se terminer. J’espère que l’ASN en est consciente et qu’elle fera en sorte que cette aventure désastreuse s’arrête nette, même si on peut douter du résultat face au poids de la filière et du statut de puissance nucléaire de la France. L’ASN au nom de la Sécurité ne doit pas autoriser la mise en route de l’EPR avec les défauts trouvés sur la cuve et le couvercle. Les tests sur la seconde cuve présentée par Areva NP (Creusot Forges) sont catastrophiques ! Mettre en route l’EPR c’est mettre en danger les populations, les territoires et notre économie avec des conséquences probables s’étalant sur des milliers d’années.

Le nucléaire n’a jamais porté les valeurs démocratiques et humanistes (sans parer de la criminalisation des opposants des ONG). Il n’épouse pas non plus la cause écologiste en faisant peser sur notre pays et ses populations un danger de plus en plus criant.

Il n’est pas inutile de rappeler aux bonnes âmes qui nous invitent à faire confiances aux agences nucléaires que l’I.R.S.N. (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) n’est que l’ancienne et tristement célèbre SCPRI du Professeur PELLERIN - (TCHERNOBYL et son nuage respectueux des frontières françaises). Elle semble plus protéger la radioactivité que les populations.

NON A L’EPR DE FLAMANVILLE AVEC ARRET DU PROJET
NON A DE NOUVEAUX REACTEURS EN GENERAL
NON A BURE (CIGEO), NON A ITER (Labo sur la fusion nucléaire)
NON A LA PROLIFERATION NUCLEAIRE !