Projet d’avis relatif au dossier d’options de sûreté de l’installation de stockage de déchets radioactifs Cigéo

la question des déchets nucléaires ne comporte aujourd'hui aucune solution viable; les enfouir (c'est à dire simplement les cacher à notre vue) n'est pas une solution, parce que la durée de surveillance est quasiment infinie à échelle humaine, et qu'aucune intervention ultérieure ne sera possible: nous laisserions tout simplement le problème à nos descendants: absurde!! (cf la mine de sel allemande, par exemple). Merci de vous opposer en notre nom à cette pseudo solution. (et ce malgré les sommes considérables déjà engagées: il faut avoir le courage de reconnaître ses erreurs quand il en est encore temps!

NON à l'enfouissement des déchets radioactifs, à Bure ou ailleurs : cela relève de la politique de l'Autruche !!
OUI à la SORTIE progressive du NUCLEAIRE.
NON au risque d'accident nucléaire MAJEUR de type Tchernobyl ou Fukushima, ce sont nous, contribuables, qui paieront double : impôts, redevances, taxes (financièrement) et contamination, expropriation, maladies (physiquement) !!!...
EDF et AREVA ne doivent PAS jouer avec le nucléaire ; ce n'est pas une industrie qui permet la spéculation. Il faut oublier la rentabilité et bichonner la sécurité avant tout ...
Pour cela, la SORTIE du NUCLEAIRE est l'UNIQUE solution viable ; les énergies renouvelables sont largement moins dangereuses et génèrent beaucoup moins de déchets pour une efficacité tout aussi performante.
Vive le vent, le soleil et l'eau !!!

Plusieurs risques (dont 3 risques majeurs) ont été mis en évidence par les travaux de l'IRSN. Or à ce jour, il n'existe pas de solution satisfaisante répondant aux points ci-dessous :
Risque identifié N°1 : propagation d’un incendie avec des déchets de type bitumineux : l'ASN recommande l'adaptation de la conception du stockage pour réduire tout risque d’incendie, mais concrètement aucune solution n'est validée à ce jour.
Risque identifié N°2 : vulnérabilité face aux agressions (attentats ou malveillance) : l'ASN relève que le dossier d'options de sûreté (DOS) apporte peu d'éléments concernant la surveillance de l'installation.
Risque identifié N°3 : résilience de l'installation en de situation accidentelle : l'ASN précise que le dossier ne répond pas entièrement à ses demandes.

Le monde peut témoigner qu'implanter une centrale nucléaire sur une côte soumise à des tsunamis constitue un facteur aggravant sur les risques d'accidents. Les accidents de Tchernobyl et Fukushima ont montré la difficulté à intervenir sur un site suite à un accident.
Le risque zéro n'étant pas possible comment peut-on imaginer avoir une maîtrise sur des activités se déroulant à haute profondeur ?
Quid des populations ? Quid de l'environnement naturel ? Quid de l'eau, indispensable à la vie sur Terre ?
La demande de l'Andra d’autorisation de création de l’installation Cigéo doit être refusée.

Sans revenir sur la problématique de la continuité de la production de déchets radioactifs non valorisables, et sur le coût gigantesque du projet, au sens large, d'enfouissement en couches profondes de ces produits radioactifs dans un contexte de fortes tensions budgétaires, je souhaite attirer l'attention les risques d'ors et déjà induits par la seule phase expérimentale objet du présent avis, et la reproductibilité de ces risques.
Comment un phase de test, d'une durée "humaine", peut elle permettre de vérifier la qualité et l'absence totale de risque sur la durée de vie de ces déchets?
En effet l'absence totale de risque est un préalable indispensable au vu des enjeux de diffusion de radioéléments, notamment via les circulations d'eau présentes dans tout les matériaux des sous sols, certes parfois avec des vitesses très faible au regard de la durée d'une vie humaine...

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.