Projet de décision de l’ASN modifiant la décision n°2012-DC-0311 du 4 décembre 2012 relative à la poursuite du fonctionnement du réacteur 2 de la centrale nucléaire du Bugey après son troisième réexamen périodique

L'ASN veut-elle faire disparaitre des milliers d'emploi (déjà plus de 6000 emplois à moins de 10 km du site nucléaire), faire évacuer des millions de personnes (Lyon à 30 km), tuer l'économie française (plus d'axe nord-sud par routes, autoroutes, voies ferrées, plus d'aéroport Lyon Saint Exupéry, ...). Soyons raisonnable, il faut fermer de suite ce réacteur et les trois autres, d'autant que la loi de transition énergétique diminue la part du nucléaire dans la production électrique française et que pour cela il faut fermer une dizaine de réacteurs d'ici 2025. Actuellement trois réacteurs sont à l'arrêt et notre région n'a pas encore manqué d'électricité, donc on peut arrêter de suite cette centrale.

il est absolument incompréhensible qu'on arrive encore à nier la dangerosité de ces centrales nucléaires, à fortiori quand elles passent les 30 ans d'âge !!

L'énergie nucléaire, c'est fini.

Arrêtons de nous accrocher au vieux rêve du nucléaire à l'énergie gratuite ou presque, sans danger et sans conséquences futures. 

Nous risquons de payer cher, très cher, au propre comme au figuré, notre acharnement imbécile à cette énergie 

Si nous ne prenons pas les devants, pour autant que cela soit encore possible, ne serait ce que pour commencer à fermer les centrales les plus exposées à l'accident (et nous en sommes encore loin, la preuve ! ), nous pourrions bien, sur nos 58 réacteurs en service, avoir un "pépin" et que nos yeux pour pleurer...

Il n'y a pas d'alternative : il faut impérativement arrêter la production d'électricité nucléaire et donner de l'argent, beaucoup d'argent aux chercheurs et scientifiques pour les énergies renouvelables et la sobriété énergétique.

Notre pays se targue d'être champion du Nucléaire, en plus pas cher: où cela nous mène ? A la quasi faillite d'AREVA et à des EPR qui ne fonctionnent pas encore !!

Arrêtons de nous considérer comme des dompteurs de la nature : Tchernobyl et Fukushima ne vous suffisent pas ?

Pourvez-vous nous certifier qu'il n'y aura jamais un seul incident majeur à Bugey et dans les autres centrales ?

Passons aux énergies renouvelables, le coût n'en sera pas plus cher, cela créera beaucoup plus d'emplois et au moins, ce sera de l'investissement durable, car si on poursuit nos PWR actuels, il faudra bien évidemment les remplacer un jour ? Par une vingtaine d'EPR sans doute ? Et que faire des déchets nucléaires ?

Vive le scénario NEGAWATT : sobriété, efficacité énergetique et renouvelable !!

Et ceux qui disent que les énergies renouvelables (solaire et éolien) sont intermittentes se rappellent-ils les difficultés qu'EDF a eu à adapter son exploitation lors de l'arrivée de toutes les tranches PWR qui ne peuvent pas beaucoup varier leur puissance ?

Alors, investissons dans la recherche dans le stockage d'énergie, ce sera plus efficace que de poursuivre cette énergie nuclaire du passé, dont quasiment plus aucun pays ne veut (sauf la Chine).

Bien que de formation littéraire, la raison, initiale, qui m'a animé pour la non construction de centrales nucléaires, relève de la physique fondamentale : aucune solution de traitement des déchets radioactif ne peut réduire leur période. Ni hier, ni aujourd'hui ni demain. 

Leur stockage, seule solution envisageable fait entrer la technique dans la gestion politique, chose bien incertaine dans un monde en proie à toutes les formes de terrorisme, en proie à l'irrationnel. Les ingénieurs ne maîtrisent pas le champ politique, les ingénieurs ne sont pas maître en eschatologie. Ont-ils bien conscience des dangers liés à la radioactivité, ont-ils bien conscience de la période des éléments radioactifs issus des centrales nucléaires.

Je souhaite donc d'arrêter les risques supplémentaires en arrêtant définitivement la centrale Bugey 2.

Enfin Bugey 2 comme Bugey 3 et toutes les centrales nucléaires constituent le mode de production d'énergie lemoins efficace de tous : au moins 60% de l'énergie produite est immédiatement rejetée dans l'eau ou l'air, contribuant ainsi, elles aussi  au réchauffemnt climatique.

Oui à la prolongation des tranches 2 et 3 de Bugey

Commentaire sur la proposition de modification

Commentaire sur la proposition de modification

Une fois les prescriptions de l'ASN mises en oeuvre, ces 2 tranches intégreront les modifications intégrant le retour d'expérience de Fukushima, comme a été intégré par le passé le retour d'expérience de Tchernobyl et de T.M.I et le retour d'expérience des centrales nucléaires de par le monde. C'est tout l'intérêt de la démarche française de maintenir le niveau de sûreté par des modifications notamment lors des visites décennales.

Utilisons les centrales nucléaires tant qu'elles sont sûres (c'est l'objectif partagé de l'ASN et d' EDF ), que ce soit en lieu et place des EnR (tant que les solutions de stockage de masse de l'électricité n'existent pas) ou  en complément des EnR et non pas comme les allemands qui veulent nous donner des leçons avec leurs EnR mais qui pour compenser les EnR (en absence de vent ou de soleil) utilisent des centrales au lignite dont le CO² impacte le changement climatique et les poussières polluent l'Europe et la France.

 1- En premier lieu, je rappelle que , pour prolonger la durée de vie d'une centrale, l'Etat et EDF ont l'obligation de faire une étude d'impact rendue obligée par la convention dite d'ESPOO. Or à ma connaissance celle ci n'a pas été réalisée (ou ses conclusions n'ont pas été portées à notre connaissance.)

En conséquence, en tant que citoyen, j'exige que la prolongation, si elle est décidée, soit précédée de cette étude d'impact et que la décision de prolongation soit conditionnée aux conclusions de cette étude d'impact.

Je demande également, une enquete d'utilité publique afin que la population soit réellement concertée dans ses plus grandes composantes.

2- Comme le mentionne le "Plan national de réponse - accident nucléaire majeur" (ASN  2014), le risque de la centrale, donc du réacteur 3, dépasse largement les 10 km du PPI et même les 20 km évoqués par la Ministre en charge de l'enviornnement. 

En conséquence, en tant que citoyen, j'exige que prolongée ou non, l'exploitation (et la fin de vie) du réacteur N°3 ouvre l'obligation pour EDF et l'Etat d'élargir la zone du PPI à 100 km minimum.

Je rappelle que selon les vents dominants, c'est une grande partie des Alpes du Mont Blanc aux Ecrins jusqu'au Mercantour qui sont concernés.

3-Je suis opposé à la prolongation des réacteurs nucléaires les plus vieux de France, comme de tous les réacteurs nucléaires français et étrangers.

"Le nucléaire est incompatible avec la vie humaine » comme le reconnait désormais le 1er ministre japonais qui a du gérer la crise de Fukushima. Le nucléaire est une énergie de la mort.

Tout accident nucléaire grave a des conséquences ingérables et ceci est désormais reconnu y compris par l'ASN qui a produit en 2014, tirant les lecons de Fukushima un guide pour gérer les accidents. Ce guide, intitulé  "Plan national de réponse-Accident nucléaire majeur" donne pleinement la mesure de l'ingérabilité de la crise. (et il ne traite pas de tous les conséquences !!)

4- Je signale que les systèmes de décision dont on nous vante la rapidité et l'efficacité ont été tétanisées à l'idée de participer simplement à une réunion  des élus du Bugey le 24 juin....et ont tous jouer à l'autruche. Le jour où un accident se produit, ceux qui n'arrivent pas à assurmer leur responsabilité d'information n'assureront pas mieux leur responsabilités de sécurité et de précaution. Lapalissade.

5- En conséquence et conclusions: En tant que citoyen, j'exige instamment que tout soit mis en oeuvre pour arrêter totalement l'ensemble des réacteurs de la centrale du Bugey. Comme le scénario Négawatt l’a montré les énergies renouvelables, énergies de la vie, peuvent remplacer le nucléaire à échéance de 2030-2050.

L'énergie nucléaire est condamnée du fait qu'on ne maîtrise toujours pas son processus complet et que les risques et dommages créés artificiellement s'accroissent et sont considérables à l'échelle de la planète.

À court terme, la course aux profits et aux "économies" multiplie les facteurs de risques, et plus encore leur combinaison trop souvent négligée par l'exploitant. Cette combinaison porte d'abord sur les risques professionnels et les risques industriels, alors que leur gestion est séparée et s'avère largement antagoniste. Cette combinanison porte également sur les facteurs de risques eux-mêmes alrs qu'ils sont le plus souvent traités séparément, sans suffisamment tenir compte de l'analyse des incidents et accidents qui sont le plus souvent produits par une conjonction de facteurs. Les REX eux-mêmes peinent à prendre en contre les facteurs organisationnels qui interviennent en amont des facteurs plus immédiats, comme en témoignent les nombreux rapports de l'ASN mettant en cause les politiques d'investissement et de maintenance de l'exploitant.

Notons que ce sont les travailleurs du nucléaire eux-mêmes et en particulier les plus précaires d'entre-eux (intérimaires, sous-traitants...) qui font les frais au quotidien et à bas bruit de ces lacunes sur leur santé physique et mentale.

Il est urgent de s'attacher au démantèlement du parc nucléaire, en commençant par les installations les plus vulnérables comme Bugey 2, et plus largement à la résolution du problème des déchêts, avant qu'une nouvelle catastrophe ne se produise et par respect pour l'humanité présente et future.

Les rapports scientifiques ne manquent pas. Ce n'est pas une question économique ni d'emploi car les activités de démantèlement et du traitement des déchêts industriels sont malheureusement promises à un grand avenir. Ce changement de cap nécessite également un investissement majeur dans la recherche. La France se doit d'être pionnière en la matière.

Quant aux alternatives énergétiques, elles existent tant en matière d'économie que de ressources renouvelables et non polluantes, pour peu qu'on s'en donne les moyens.

L'ASN se montre heureusement de plus en plus rigoureuse face à ses responsabilités, malgré les pressions qu'on peut imaginer, au vu de l'histoire de l'industrie nucléaire dans notre pays. C'est une "banale" question de conscience professionnelle, mais les enjeux sont colossaux. L'ASN en sortira grandie et, paradoxalement, l'industrie nucléaire car on aura encore longtemps besoin de spécialistes dans ce secteur pour assurer la transition énergétique et la résolution des problèmes des déchêts radioactifs. Ce serait un signe fort susceptible d'enclancher une spirale vertueuse. Alors, chiche ?

La raison voudrait que l'on renonce à l'énergie nucléaire délétère qui absorbe des budgets faramineux et que l'on transfère ces sommes vers le développement de sources d'énergie véritablement propres et renouvelables.

Pensons à ce que nous léguons aux générations futures: nous ne savons déjà plus que faire de tous les déchets nucléaires sans parler de l'accident toujours possible (même les physiciens les plus compétents disent que le risque zéro n'existe pas et que d'ailleurs, nous avons déjà frôlé des accidents majeurs ici même en France).

Commentaire sur la proposition de modification

Une fois les prescriptions de l'ASN mises en oeuvre, ces 2 tranches intégreront les modifications intégrant le retour d'expérience de Fukushima, comme a été intégré par le passé le retour d'expérience de Tchernobyl et de T.M.I et le retour d'expérience des centrales nucléaires de par le monde. C'est tout l'intérêt de la démarche française de maintenir le niveau de sûreté par des modifications notamment lors des visites décennales.

Utilisons les centrales nucléaires tant qu'elles sont sûres (c'est l'objectif partagé de l'ASN et d'EDF), que ce soit en lieu et place des EnR (tant que les solutions de stockage de masse de l'électricité n'existent pas) ou  en complément des EnR et non pas comme les allemands qui veulent nous donner des leçons avec leurs EnR mais qui pour compenser les EnR (en absence de vent ou de soleil) utilisent des centrales au lignite dont le CO² impacte le changement climatique et les poussières polluent l'Europe et la France.

Les énergies renouvelables intermittentes sont incapables de faire fonctionner un réseau électrique sans soutien du nucléaire, de l'hydraulique et du thermique. Hors Europe, le nucléaire est classé dans les énergies "propres" par des grands pays qui ont choisi de hiérarchiser les problématiques.

L'Allemagne a réduit sa production nucléaire ce qui a eu pour conséquence d'augmenter ses rejets de gaz à effet de serre malgré le déploiement de plus de 27 000 éoliennes.

Les déréglement climatiques sont là, mais ça ne gêne pas nos écolos qui préfèrent manipuler l'opinion sur le nucléaire (ce qui les fait vivre d'ailleurs).

Les particules fines rejetées par le transport et les centrales thermiques entrainent des dizaines de milliers de morts par an, ça ne semble pas trop les perturber alors que ce devrait être leur priorité.

Ce sont EDF et l'ASN qui ont les éléments techniques pour garantir un niveau de sûreté irréprochable de nos centrales. Les réacteurs français sont parmis les plus sûrs du monde, n'ayons pas peur de l'affirmer.

Je suis pour prolonger toutes les centrales qui répondent aux critères de sûreté, y compris Fessenheim.

NUCLEAIRE ou CO2, il faut choisir ! J'ai choisi !

Je suis opposé à la prolongation de Bugey 3.

De manière générale, l'électricité nucléaire est trop dangereuse et trop chère si l'on prend en compte la R&D et le démantèlement. Elle est nocive pour les travailleurs en France et dans les mines à l'étranger.

En particulier pour ce réacteur : il est trop ancien, il n'a pas été conçu pour fonctionner autant de temps.

De plus, il faut diminuer le nombre de centrales. Commençons par celle-ci.