Réacteur 2 Indisponibilité partielle de l'arrêt automatique du réacteur
Le 17 septembre, alors que le réacteur était en puissance, l'indisponibilité partielle de l'arrêt automatique du réacteur a été détectée lors d'une intervention fortuite sur un automate.
Le système de protection du réacteur (RPR) a pour principales fonctions : la détection de situations anormales, l'arrêt automatique du réacteur et le déclenchement des systèmes de sauvegarde appropriés en situation accidentelle. Il possède deux voies redondantes, c'est-à-dire identiques et indépendantes. Chacune de ces deux voies suffit à remplir l'ensemble de ces fonctions de sûreté.
Lors des arrêts périodiques du réacteur, pour rechargement et maintenance, des essais sont réalisés pour tester les différentes chaînes logiques conduisant à l'arrêt automatique du réacteur en " forçant ", à l'aide de câblages électriques, certaines variables d'entrée. Ces dispositifs doivent être retirés impérativement à l'issue de ces essais.
Le 12 mars 2001, lors du dernier arrêt périodique, la dépose d'un tel dispositif à l'issue d'un essai a été déclarée sans être réalisée.
Le 17 septembre 2001, lors d'une intervention fortuite, la présence anormale de ce dispositif a été détectée.
Entre ces deux dates, l'arrêt automatique du réacteur a été partiellement disponible. La chaîne logique concernée était en effet disponible notamment sur la deuxième voie.
L'origine présumée de l'incident est l'erreur humaine ponctuelle dans l'application d'une procédure. Le dispositif a été immédiatement déposé. Une vérification des trois autres réacteurs de la centrale de Paluel a été réalisée. Aucune autre anomalie n'a été détectée.
Cet incident n'a pas eu de conséquence ni sur l'environnement ni sur la santé des travailleurs ou du public. Néanmoins, il a été classé au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires (INES).
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie