Réacteur 1 Indisponibilité provoquée de l'injection de secours aux joints des pompes primaires

Publié le 21/10/2003

Centrale nucléaire de Gravelines Réacteurs de 900 MWe - EDF

Le 30 septembre 2003, alors que le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Gravelines est en cours de redémarrage après un arrêt pour rechargement de combustible, l'exploitant a constaté qu'une vanne était fermée au lieu d'être ouverte depuis le 26 septembre 2003. La fermeture de cette vanne a rendu indisponible l'injection de secours aux joints des pompes primaires lors de phases de redémarrage du réacteur.

Le rôle des pompes primaires est d'assurer la circulation de l'eau dans le circuit primaire et donc de refroidir le coeur. Au niveau des joints de ces pompes, de l'eau sous haute pression est injectée afin d'éviter toute fuite d'eau de refroidissement en contact avec le coeur vers l'extérieur du circuit primaire. Cette fonction est assurée en conditions normales par le circuit de contrôle volumétrique et chimique ; du fait de son importance vis-à-vis de la sûreté et du refroidissement du coeur en cas de situation dégradée, cette fonction est de plus garantie par l'utilisation d'une pompe de secours.

La fermeture d'une vanne située en aval de cette pompe a rendu indisponible l'injection de secours aux joints des pompes primaires lors de phases de redémarrage du réacteur entre le 26 et le 30 septembre, phases durant lesquelles cette fonction était requise par les règles générales d'exploitation applicables.

De plus, l'application des procédures qualité aurait dû garantir la position correcte de la vanne découverte fermée.

Cet incident n'a pas eu de conséquence réelle sur la sûreté du réacteur 1.

L'exploitant a classé en une première approche cet incident au niveau 0 de l'échelle INES. L'exploitant a décidé de reclasser cet incident au niveau 1 de l'échelle INES après analyse croisée avec l'Autorité de sûreté nucléaire.

 

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie