Réacteur 1 Indisponibilité de l'injection de sécurité basse pression
Le 5 août 2003, alors que le réacteur était à l'arrêt, l'exploitant a constaté durant des essais que les deux voies du circuit d'injection de sécurité basse pression étaient indisponibles alors que l'une de ces voies était requise au titre des spécifications techniques d'exploitations.
Le circuit d'injection de sécurité permet, en cas d'accident, par exemple une fuite importante du circuit primaire du réacteur, d'introduire de l'eau borée sous haute pression dans celui-ci afin d'étouffer la réaction nucléaire et d'assurer le refroidissement du coeur.
Ce circuit comprend des accumulateurs sous pression, qui fonctionnent de manière passive, et des pompes, qui ont des débits et des pressions de refoulement différents pour répondre aux différents types d'accidents. Il est constitué de deux voies redondantes.
Le 5 août 2003, des essais en cours nécessitaient de rendre indisponibles l'une après l'autre les deux voies du circuit d'injection de sécurité basse pression.
A l'issue des contrôles réalisés sur la première voie, une vanne de ce circuit est restée fermée alors qu'elle aurait dû être ouverte. Cet écart n'a pas été détecté avant le début des essais sur l'autre voie. Les deux voies du circuit d'injection de sécurité basse pression étaient alors indisponibles alors qu'une voie était requise au titre des spécifications techniques d'exploitation.
Cet écart a été détecté quelques heures plus tard dans le cadre d'un essai réalisé périodiquement. Il a été corrigé immédiatement.
En raison des lacunes d'assurance qualité dans la remise en service du circuit d'injection de sécurité basse pression et dans les contrôles à effectuer avant le changement de voie, cet événement a été classé au niveau 1 de l'échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie