Mise en service automatique d’un groupe électrogène de secours
Le 28 novembre 2011, lors de la visite décennale du réacteur n° 1, l’un des deux groupes électrogène de secours a été automatiquement mis en service par le système de protection du réacteur.
Durant les arrêts de réacteurs, des opérations de maintenance préventives sont réalisées sur les transformateurs et sur les tableaux électriques. Afin d’assurer l’alimentation électrique permanente des différents systèmes, l’exploitant procède notamment à des basculements programmés entre les transformateurs dits de « soutirage » et « auxiliaire » des réacteurs.
L’exploitant réalisait, le 28 novembre dernier, une opération programmée de basculement des sources d’alimentation électriques du réacteur n° 1 du transformateur auxiliaire - alimenté en électricité par le réacteur n° 2 - vers le transformateur de soutirage - alimenté par le réseau électrique.
Lors de cette opération, à la suite d’une configuration inappropriée des circuits électriques du réacteur n° 1, l’alimentation normale de l’un des deux tableaux électriques secourus des systèmes dits « de sauvegarde » a été coupée. Le groupe électrogène a alors été automatiquement mis en service par le système de protection du réacteur.
Cet événement significatif a été déclaré le 30 novembre 2011 à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au niveau 0 de l’échelle INES.
Au regard de l’analyse du compte-rendu d’événement transmis, le 30 janvier 2012 par l’exploitant, il est apparu que la perte de l’alimentation normale du tableau électrique secouru résulte d’un manque de rigueur dans la déclinaison du référentiel de lignage utilisé pour mettre dans une configuration donnée, certains circuits du réacteur. Ce référentiel garantit le bon déroulement des opérations, d’en assurer la traçabilité et de connaître à un instant donné, la configuration précise des circuits.
Le 08 février 2012, l’ASN a demandé à l’exploitant de préciser plusieurs points du compte-rendu d’événement compte tenu notamment des défaillances relevées en matière de culture de sûreté des intervenants dans la mise en œuvre du référentiel de lignage.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur l’installation, sur le personnel ni sur l’environnement. A la suite des analyses menées sur les causes de l’événement, il a été reclassé le 1er mars 2012 par EDF au niveau 1 de l’échelle internationale des évènements nucléaires INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie