Détection tardive, au cours du redémarrage du réacteur, d’une indisponibilité d’un équipement participant au contrôle volumétrique et chimique

Publié le 21/11/2013

Centrale nucléaire de Paluel Réacteurs de 1300 MWe - EDF

Le 6 novembre 2013, alors que le réacteur n° 3 était en phase de redémarrage après un arrêt programmé, EDF a détecté qu’une vanne du système de contrôle volumétrique et chimique du circuit primaire principal était restée fermée par erreur, ce qui a rendu une partie de ce système indisponible pendant une durée supérieure à celle permise par les règles générales d’exploitation (RGE).

Le système de contrôle volumétrique et chimique (RCV) a notamment pour fonction de maintenir dans le circuit primaire principal la quantité et la qualité de l’eau nécessaire au refroidissement du réacteur. La régulation du volume d’eau présent dans le circuit primaire s’effectue principalement par l’intermédiaire d’un circuit d'injection (charge) et de vidange (décharge).

La phase de remontée en pression et température du circuit primaire principal du réacteur avait débuté le 3 novembre 2013, à l’issue d’un arrêt programmé. Durant cette phase, il est attendu que la ligne de décharge du système RCV soit disponible.

Or le 6 novembre 2013, EDF a constaté l’impossibilité d’établir un débit sur la ligne de décharge, et après vérification, a confirmé que la vanne de décharge se trouvait en position fermée. La vanne a été ouverte et EDF a pu poursuivre le redémarrage du réacteur.

Une analyse rétrospective des interventions réalisées sur la vanne a montré que le circuit de décharge du RCV était resté indisponible pendant plus de 77 heures, alors que les RGE exigent qu’une telle indisponibilité demeure inférieure à 72 heures lors de la phase de redémarrage concernée. Au cours de l’événement, un autre circuit du RCV permettant une décharge partielle est resté disponible.

Cet écart n’a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement. Toutefois, en raison du délai tardif de détection et de remise en conformité vis-à-vis des règles générales d’exploitation, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie