Dépassement du gradient maximal de 14°C/h pour le refroidissement du circuit primaire en arrêt normal sur le système de refroidissement
Le 21 février 2017, l’exploitant de la centrale nucléaire du Tricastin a déclaré à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté relatif à un dépassement du gradient maximal de refroidissement de la chaudière nucléaire qui est fixé à 14°C/h pour le circuit primaire du réacteur 1.
Les quatre réacteurs de Tricastin sont concernés par l’anomalie relative aux concentrations élevées de carbone dans les fonds primaires des générateurs de vapeur. Des mesures compensatoires pour réduire les limites et conditions d’exploitation ont été mises en place afin de prévenir les chocs chauds et les chocs froids lors des phases de mise à l’arrêt et de redémarrage de ces quatre réacteurs qui pourraient conduire à une rupture brutale de ces équipements. Une des mesures compensatoires mise en place consiste à limiter, par rapport à des réacteurs non concernés par cette problématique la vitesse maximale autorisée pour le refroidissement du circuit primaire de 28°C/h à 14°C/h.
Lors d’un arrêt fortuit du réacteur 1 pour intervenir sur une vanne du circuit de contrôle volumétrique et chimique du circuit primaire, la vitesse de refroidissement de 14°C/h a été dépassée pour atteindre 16°C/h entre 22h30 et 00h20 le 18 février 2017.
Dès détection de l’écart, EDF a mis en place les actions nécessaires pour que le gradient de refroidissement repasse en-dessous de la vitesse limite fixée à 14°C/h.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, sur l’environnement ou sur les travailleurs.
Les dispositions de sûreté n’ayant pas été conformes aux limites des conditions d’exploitation, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie