Dépassement des limites réglementaires en MES et DCO en sortie des stations d’épuration

Suite à un examen des résultats des contrôles effectués par l’exploitant de Chooz B sur les stations d’épuration, celui-ci a constaté qu’il ne respectait pas complètement la décision de l’ASN autorisant la prise d’eau et les rejets non radioactifs. Le non-respect porte sur un dépassement des limites autorisées sur les concentrations en matières en suspensions (MES) et en demande chimique en oxygène (DCO) en sortie d’une station d’épuration.

La décision de l’ASN en date du 17 novembre 2009 fixe la concentration maximale en sortie des stations d’épuration à 35 mg/l pour les MES et 120 mg/l pour la DCO.

Sur la station d’épuration, dénommée « STEP intertranche », des concentrations de 1200 mg/l de MES et de 298 mg/l en DCO ont notamment été relevées le 17 mars 2010.

En novembre 2008, puis en juillet 2009, le CNPE avait déjà été confronté à des dépassements des limites fixées par l’arrêté préfectoral du 14 décembre 1994 alors applicable. Des plans d’actions ont été mis en oeuvre par EDF et ont globalement amélioré la qualité des rejets des stations d’épuration. Mais il demeure malgré tout des problèmes ponctuels. Il s’avère donc que les moyens mis en œuvre n’ont pas permis d’atteindre les résultats escomptés.

L’ASN est particulièrement vigilante sur les conditions de retour à une situation conforme à la réglementation.

Cet événement n'a pas eu de conséquence réelle sur l'environnement en raison de la dilution importante de l’effluent dans la Meuse.

Cet événement, qui ne concerne pas la sûreté nucléaire de l'installation et les effluents radioactifs, n’est pas classé sur l'échelle INES.