Défaut de coordination entre équipes du réacteur n°1
Le 27 mars, lors des opérations de déchargement du combustible du réacteur, deux agents du service radioprotection ont été très légèrement irradiés alors qu'ils intervenaient pour modifier les panneaux réglementant l'accès à une zone.
Le déchargement consiste à transférer par un tube les assemblages de combustible de la cuve du réacteur vers la piscine du bâtiment combustible où ils restent stockés pendant la durée de l'arrêt.
Lors des opérations de déchargement, il est formellement interdit de s'approcher de certaines zones proches du tube de transfert pour des raisons de dosimétrie.
Persuadés que les mouvements de combustible étaient achevés, les deux agents se sont approchés de la zone située à proximité du tube afin de modifier la signalisation d'accès alors qu'un assemblage était en cours de transfert.
Equipés d'un radiamètre, ils ont constaté alors une augmentation de la radioactivité ambiante incompatible avec la modification envisagée et ont immédiatement quitté les lieux.
Les dosimètres électroniques de chacun d'eux ont enregistré respectivement une dose de 0,04 et 0,1 millisievert. La limite réglementaire est actuellement fixée à 50 millisieverts par an et sera prochainement ramenée à 20 millisieverts.
Cet incident, qui n'a pas eu de conséquences significatives pour les deux agents mais témoigne néanmoins d'un défaut de coordination entre les équipes, a été classé au niveau 0 de l'échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 0
Écart