Défaut de contrôle ayant conduit à fonctionner en écart aux règles générales d'exploitation.
Le 19 janvier 2008, le CNPE du Tricastin a déclaré auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire un défaut de contrôle lors de la validation d'un essai périodique ayant conduit à fonctionner en écart aux règles générales d'exploitation.
Le 15 juin 2007, lors de l'arrêt du réacteur n° 1, un essai périodique sur les pompes de re-circulation de l'eau de refroidissement, utilisées en cas de rupture de tuyauterie primaire, a été déclaré satisfaisant alors que le point de fonctionnement était en dessous de la valeur limite fixée dans les règles générales d'exploitation.
Le 17 janvier 2008, EDF a détecté cet écart lors de la préparation du prochain arrêt de réacteur. Après avoir réalisé une analyse de sûreté, EDF a décidé de ne pas respecter la conduite à tenir associée à cet événement, qui prévoit un repli sous 1 heure.
L'ASN considère que l'analyse de sûreté produite par EDF est acceptable, et qu'il n'y avait pas lieu d'arrêter le réacteur, mais estime qu'EDF aurait dû réaliser cette analyse avant le redémarrage du réacteur.
Cet événement n'a pas eu de conséquence réelle. Toutefois, cet événement révèle un manque de culture de sûreté dans le processus de validation des essais périodiques, ce qui conduit à classer cet événement au niveau 1 de l'échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie