Arrêt pour maintenance et rechargement en combustible du réacteur 3

Publié le 30/01/2018

Le réacteur 3 de la centrale nucléaire du Tricastin a été arrêté, pour maintenance et rechargement en combustible, du 4 octobre au 21 décembre 2017.

Les principales activités réalisées à l'occasion de cet arrêt et contrôlées par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ont été les suivantes :

  • la maintenance et le contrôle de divers matériels et organes de robinetterie ;
  • le renouvellement d’une partie du combustible ;
  • la mise en œuvre expérimentale de douze grappes hafnium dans les assemblages combustibles périphériques pour réduire la fluence neutronique reçue par la cuve.

Pendant cet arrêt, l'ASN a procédé à deux inspections de chantiers inopinées qui portaient principalement sur le respect des exigences en matière de sûreté, de radioprotection et de sécurité des personnes.

Un événement significatif pour la sûreté et un événement significatif pour la radioprotection classés au niveau 0 de l’échelle INES, lié aux activités réalisées au cours de cet arrêt, ont été déclarés.

L’ASN estime que cet arrêt s’est correctement déroulé. Même si l’examen des contrôles et des travaux effectués pendant l’arrêt s’est avéré satisfaisant, le redémarrage du réacteur n’a pu faire l’objet d’un accord à l’issue de l’arrêt et a été retardé. En effet, par décision n° 2017-DC-0606 du 27 septembre 2017, l’ASN avait imposé la mise à l’arrêt provisoire de la centrale nucléaire du Tricastin du fait d’un risque de rupture d’une portion de 400 mètres de la digue de Donzère-Mondragon en cas de séisme. EDF devait réaliser des renforcements de la portion de la digue concernée, après avoir effectué des reconnaissances géotechniques permettant d’en caractériser plus finement la constitution.

Les éléments transmis par EDF pour justifier la résistance au séisme de la digue du canal de Donzère-Mondragon qui protège la centrale nucléaire du Tricastin ont été examinés par l’ASN avec l’appui de l’IRSN. L’ASN a considéré que l’état de la digue, après les investigations et les réparations menées par EDF, permettait le redémarrage des réacteurs de la centrale nucléaire et a donné son accord pour le redémarrage des réacteurs 2, 3 et 4[1] le 4 décembre 2017.

En savoir plus :

Publié le 05/12/2017 à 10:12

Redémarrage des réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin.

L’ASN a examiné, avec l’appui de l’IRSN, les éléments transmis par EDF pour justifier la résistance au séisme de la digue du canal de Donzère-Mondragon qui protège la centrale nucléaire du Tricastin. L’ASN considère que l’état de la digue, après les investigations et les réparations menées par EDF, permet le redémarrage des réacteurs d’EDF et a donné son accord pour le redémarrage des réacteurs 2, 3 et 4.

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[1] Le réacteur 1 n’a pas été autorisé à redémarrer le 4 décembre 2017, EDF devant réaliser par ailleurs des actions de maintenance.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Dates de l'arrêt du réacteur

Date de l'arrêt : 03/10/2017

Date de redémarrage : 20/12/2017