Arrêt pour maintenance et rechargement en combustible du réacteur n°2

Le réacteur n°2 de la centrale nucléaire du Tricastin a été arrêté, pour maintenance et rechargement en combustible, du 30 août 2008 au 8 janvier 2009.

Les principaux chantiers réalisés à l'occasion de cet arrêt et contrôlés par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ont été les suivants :

• la sécurisation des assemblages combustibles à la suite à l'incident du 8 septembre 2008,
• le contrôle des joints du groupe moto-pompe n°1 du circuit primaire,
• le contrôle par courant de Foucault d'une partie des faisceaux tubulaires des trois générateurs de vapeur.

Pendant cet arrêt, l'ASN a procédé à trois inspections inopinées qui portaient sur :

• le respect des dispositions de sûreté, de radioprotection et d'assurance qualité sur divers chantiers ;
• le respect des dispositions de radioprotection en terme de balisage et de contrôle en sortie de zone contrôlée ;
• la tenue des chantiers ;
• la qualité du tri et de la gestion des déchets ;
• le respect de la règle particulière de conduite concernant le rechargement.

L'ASN a également réalisé une inspection réactive à la suite de l'événement significatif du 8 septembre 2008 où deux assemblages combustibles étaient restés suspendus aux équipements internes supérieurs lors de leur levée. L'ASN a assisté à la qualification des opérations des sécurisation des assemblages combustibles au centre d'expérimentation et de validation des techniques d'intervention sur chaudières nucléaires à eau pressurisée (CETIC) de Chalon-sur-Saône.

L'ASN estime, notamment au regard de cet événement, qu'EDF doit engager des actions particulières dans la surveillance des opérations de rechargement de combustibles des réacteurs nucléaires.

Après examen des résultats des contrôles et des travaux effectués durant l'arrêt, l'Autorité de sûreté nucléaire a donné le 19 décembre son accord au redémarrage du réacteur n°2 de la centrale nucléaire du Tricastin. L'exploitant a cependant rencontré des difficultés dans le redémarrage de la partie secondaire de son installation (partie non nucléaire du réacteur), ce qui a entraîné du retard pour la reprise à 100%Pn de la production, qui n'a été effective que le 8 janvier 2009.

Pour en savoir plus :

• Consulter la lettre de suite d'inspection
• Consulter la note d'information du 2 octobre 2008
• Consulter la note d'information du 22 octobre 2008
• Consulter l'avis d'incident