Non vérification de l'étanchéité de la piscine de l'atelier pour l'entreposage du combustible (APEC) lors de la réalisation d'un essai périodique

Publié le 21/01/2007

Réacteur Superphénix Réacteur nucléaire à neutrons rapides - EDF

Le 5 septembre 2006, l'exploitant est sorti du cadre de ses règles générales d'exploitation, lors de la réalisation d'un essai périodique sur le pont perche de l'APEC. Les opérateurs n'ont pas respecté une condition requise pour la tenue de cet essai.

Lors de la réalisation de l'essai périodique du pont perche, la cloison amovible, servant de séparation entre les deux bassins de la piscine de l'APEC, a été ouverte pour permettre l'accès du pont dans les deux parties de la piscine.

Cette action ne peut être conduite que si la navette, qui assure le transfert des éléments entre le bâtiment réacteur de Superphénix et la piscine de l'APEC, est accostée sous la piscine et son étanchéité prouvée. Cette condition n'était pas remplie, la navette n'étant pas accostée sous la piscine.

L'atelier pour l'entreposage du combustible (APEC) a pour vocation l'entreposage du combustible neuf et irradié ainsi que de tous les assemblages retirés du coeur du réacteur, soit dans une piscine soit dans des conteneurs. L'eau de la piscine assure le refroidissement des assemblages qu'elle contient ainsi que la fonction de protection biologique du personnel face aux risques d'irradiation.

Cet événement n'a pas eu de conséquence sur la sûreté. Il a été classé initialement niveau 0 de l'échelle INES. L'Autorité de sûreté nucléaire a considéré qu'il était révélateur d'une défaillance de la culture de sûreté, et a demandé, pour cette raison, son reclassement au niveau 1 de l'échelle INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie