Arrêt pour maintenance et rechargement en combustible du réacteur 2

Les principaux chantiers réalisés à l’occasion de cet arrêt et contrôlés par l’Autorité de sûreté nucléaire ont été les suivants :

• le contrôle puis le remplacement de tuyauteries des circuits d’injection de sécurité (RIS) et de refroidissement du réacteur à l’arrêt (RRA), dans le cadre du phénomène de corrosion sous contrainte (CSC) affectant ces tuyauteries ;
• diverses activités de maintenance et de modifications sur les matériels visant à améliorer la sûreté des installations ;
• la mise en œuvre de mesures de résorption de certains écarts de conformité ;
• le traitement d’aléas dont celui d’absence de chute d’une grappe de commande lors de l’essai périodique sur les temps de chute des grappes, ainsi que celui de perte d’une vis dans le circuit primaire.

Le remplacement du stator de l’alternateur a également été réalisé, conduisant à une durée d’arrêt sensiblement supérieure à celle habituellement rencontrée lors d’un arrêt pour simple rechargement.

Pendant cet arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire a réalisé deux inspections, l’une inopinée sur site et l’autre à distance. Ces inspections ont permis d’examiner les conditions de préparation, de réalisation et de suivi des activités, notamment la résorption des écarts de conformité, la maintenance, la surveillance des prestataires, la radioprotection, ainsi que la maîtrise de la conformité des installations et des référentiels d’exploitation. Plusieurs chantiers liés au traitement de la CSC, ainsi qu’au traitement de l’écart de conformité "Séisme-Evènement", ont notamment été contrôlés de manière inopinée.

Au cours de cette période d’arrêt du réacteur, quatre événements significatifs relatifs à la sûreté et deux dans le domaine de la radioprotection ont été déclarés à l’ASN, tous classés au niveau 0 de l’échelle INES.

Après examen par sondage des résultats des contrôles et des travaux effectués durant l’arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire a donné le 5 juin 2024 son accord aux opérations de recherche de criticité puis de divergence du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Chooz.

Son redémarrage a néanmoins été retardé en raison d’un aléa concernant la partie non nucléaire de l’installation.

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