L'expo ASN-IRSN

LES CENTRALES SONT-ELLES SÛRES ? 7.7 Conception : Directions de la communication ASN et IRSN – Mai 2022 Conception et réalisation graphiques : www.kazoar.fr — Pictos : Freepik, Kazoar – Photos : ASN, ASN/N. Robin Reproduction interdite sans l’accord de l’ASN/IRSN. Pour toute information : contact@irsn.fr LES CONTRÔLES À CHAQUE ÉTAPE DE LA VIE D’UNE CENTRALE De la conception jusqu’au démantèlement, la vie d’une centrale est régie par un ensemble de procédures strictes. ÉTAPE 1 : LA CONSTRUCTION Dès la conception de l’installation, l’ASN et l’IRSN vérifient que tous les scénarios d’accidents possibles sont pris en compte (rupture de tuyau, panne de vannes ou de pompes, perte d’électricité…), y compris ceux liés à des agressions externes (tremblement de terre, inondation…). Ils vérifient que les dispositifs et équipements de secours prévus dans la démonstration de sûreté sont capables d’éviter les conséquences des accidents. Lorsque l’installation est construite, l’ASN et l’IRSN vérifient que ce qui est réalisé est conforme à ce qui a été prévu dans la démonstration de sûreté et que les tests avant mise en service sont concluants. ÉTAPE 2 : L’EXPLOITATION Lorsque l’installation est mise en service, l’ASN et l’IRSN vérifient que la conduite et l’entretien de l’exploitation sont conformes aux procédures. L’ASN et l’IRSN analysent l’activité de l’exploitant et les incidents déclarés. Les installations font l’objet d’inspections régulières de la part de l’ASN. Tous les 10 ans, lors des réexamens périodiques, l’ASN et l’IRSN s’assurent par ailleurs que l’installation est en conformité avec les exigences de sûreté en imposant de nombreux contrôles comme la mise en pression du bâtiment du réacteur pour vérifier son étanchéité. À cette occasion, les exigences de sûreté sont revues à la hausse. ÉTAPE 3 : LE DÉMANTÈLEMENT Une fois la période d’exploitation terminée, il s’ensuit un processus de déconstruction étroitement surveillé qui dure une trentaine d’années : 1. l es combustibles sont retirés et les circuits d’eau vidangés ; 2. l es installations sont partiellement démontées : les principaux composants du circuit primaire sont isolés et enfermés dans des structures en béton ; 3.  environ 10 ans plus tard, le temps de réduire sa radioactivité, l’installation est complètement démontée. Les matériaux et équipements radioactifs sont évacués. Le site est remis dans son état initial ou utilisé pour une autre installation. DES CONTRÔLES RÉGULIERS À tout moment, de nouveaux travaux peuvent être exigés par l’ASN pour améliorer le niveau de sûreté en prenant en compte le retour d’expérience national et international. Par exemple, de nouveaux dispositifs ont été installés pour limiter le risque d’explosion lié à l’hydrogène ou pour piéger les atomes de césium rejetés en cas d’accident. En fonctionnement normal, les rejets des installations dans l’environnement sont strictement encadrés par l’ASN. L’IRSN fait des mesures dans l’environnement proche de l’installation dans l’air, l’eau et les produits agricoles pour vérifier le niveau de radioactivité. CHACUN SON RÔLE L’EXPLOITANT (Orano, CEA, EDF) Il demeure le premier responsable de la sûreté de son installation. L’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) Elle est chargée de contrôler, d’autoriser et de réglementer la sûreté des installations. L’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) Il est responsable de l’évaluation scientifique et technique de la sûreté mise en œuvre par les exploitants. Il apporte notamment son appui technique à l’ASN. Contrôle de la centrale du Tricastin. Construction du réacteur EPR de Flamanville.

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