Les cahiers de l'ASN #01 - Centrales nucléaires | Au-delà de 40 ans
Du générique auparticulier Le programme d’amélioration de la sûreté qu’élabore EDF pour les quatrièmes réexamens périodiques concilie une approche globale pour tous les réacteurs de 900 MWe en France et des spécificités propres à chaque installation. L es centrales les plus anciennes en France ont des réacteurs d’une puissance de 900 MWe conçus sur un même modèle (on parle aussi de «palier »). C’est pourquoi les modifications qui sont décidées, notamment dans le cadre d’un réexamen périodique, s’appliquent en général à tous les réacteurs d’une même puissance. Le code de l’environnement définit les conditions d’un réexamen périodique des installations nucléaires et encadre les rôles de chacun des acteurs : l’exploitant, responsable de la sûreté de ses installations, l’ASN, chargée de contrôler que l’exploitant met en œuvre les moyens nécessaires pour assurer un haut niveau de sûreté, l’IRSN*, appui technique de l’ASN, les commissions locales d’information (CLI*)… Il s’agit de la partie générique du dossier. Seul exploitant des centrales qui équipent le parc nucléaire français, EDF est responsable de leur bon fonctionnement, de leur sûreté et de leur sécurité. À ce titre, elle prépare et met en œuvre des programmes d’amélioration adaptés à chaque type de réacteurs. En 2013, EDF a proposé des orientations génériques pour encadrer les programmes des réexamens périodiques des réacteurs de 900 MWe. L’ASN a analysé les thèmes retenus par EDF et a pris position en 2016 après avoir consulté son appui technique, l’IRSN*, ainsi que différents experts réunis en groupes permanents, qu’elle interroge régulièrement. GÉNÉRIQUE * Voir glossaire p.24 8 • Les cahiers de l’ASN • Septembre 2018
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