Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

l'Autorité de Sûreté Nucléaire sort de son rôle en ne garantissant plus prioritairement la sûreté des installations. C'est scandaleux
Meme apres les quatrièmes visites décennales,les réacteurs seront toujours aussi dangereux si ce n'est plus.De nombreux éléments, comme la cuve, arrivent aux 40 ans et ne peuvent etre changés ... ils doivent tous être arrêtés au plus vite. Préservons nos santés et l'avenir de nos enfants.Nous avons aujourd'hui d'autres sources d'énergie,sans dangerosité .Stop au Nucléaire

Dans ce contexte, les réacteurs du site nucléaire du Bugey ne peuvent être suffisamment sûrs et ils doivent immédiatement être arrêtés, tant que toutes les prescriptions de l'annexe 1 n'auront pas été réalisées.

Je demande à l’ASN de refuser la prolongation des réacteurs de 900MW

1) Pour la sûreté :
Aujourd’hui, les questions de sûreté sont prégnantes, en tant que membre de la CLI de Chinon, je ne peux que constater la multiplication des incidents sur des installations initialement prévues pour ne pas dépasser 40 années de fonctionnement.
Quelles que soient « les améliorations majeures de sûreté prévues par EDF » le remplacement de la cuve est impossible. Or celle-ci est soumise à l’irradiation par l’émission à partir du cœur de neutrons qui atteignent l’acier de la cuve. Pour Bernard Laponche « Cette irradiation par les neutrons conduit alors à une fragilisation de la cuve qui se manifeste par une augmentation de la température de transition qui sépare le comportement fragile de l’acier du comportement ductile. (Global Chance – 4 mai 2019)

D’ailleurs, un avis de l’IRSN du 19 mai 2010 (IRSN DSR/2010-153) sur la tenue en service des cuves des réacteurs de 900 conclut ainsi : « L’IRSN en conclut qu’à VD3 + 5 ans, le risque de rupture brutale n’est pas exclu pour les cuves des réacteurs de Dampierre 4, Cruas 1, Cruas 2, Saint-Laurent B1 et Chinon B2 en cas de situations incidentelles et accidentelles… »

Ce risque de rupture brutale et ses conséquences est un impensable auquel ne résistent pas les arguments sur les emplois et le soi disant « bas carbone ».
A noter que : 75% de l'électricité nucléaire produite en Région Centre est exportée vers d'autres régions, alors que les habitants de la région Centre ont les risques inhérents au nucléaire et garderont probablement, ad vitam aeternam, une partie des déchets nucléaires

2) Pour le respect des engagements pris :
Vouloir prolonger les vieux réacteurs c’est dire aujourd’hui qu’on ne respectera pas les engagements pris : La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie, élaborée entre 2017 et 2019 et adoptée le 21 avril 2020 par le gouvernement, entérine l’objectif de réduire la part du nucléaire dans le mix électrique à 50% en 2035 et de fermer 14 réacteurs d’ici 2028, promesse déjà repoussée, avant même le décret d’adoption, à 2035.

3) Pour une énergie locale et renouvelable :
Le nucléaire est une énergie du passé et encore trop du présent mais pas du futur, l’uranium n’étant ni renouvelable ni local. Chaque euro perdu d’avance dans le maintien en vie de vieilles centrales malgré le sérieux de l'ASN, n’est pas investi dans la sensibilisation à la sobriété, le déploiement des énergies renouvelables et dans la recherche & développement pour le stockage et le pilotage de ces mêmes énergies vertes.

Le débat démocratique nécessaire sur ces enjeux de sûreté, de respect de la loi et d’investissement pour une énergie locale et renouvelable mérite mieux qu’une consultation en catimini.
Jean-Claude Bragoulet, membre suppléant de la CLI de Chinon.

Les réacteurs représentent-ils l'état de l'art ? Non, leur conception remonte à un demi-sciècle. Pourront-ils s’en approcher ? Si on regarde l’EPR Flamanville 3 oui : ce réacteur est à l’arrêt et les anciens réacteurs doivent être arrêtés et non maintenus en coma dépassé.

Est-ce que l’exploitant est fiable ? Sa division construction au Creusot a montré que des falsifications afin de berner le client et l’autorité dite de sûreté n’étaient pas impossible.

Est-ce que les précisions de l’exploitant sont fiables ? Lors du débat public sur la ligne THT Cotentin-Maine, EDF affirmait que les centrales dans les zones à risque de tsunami bénéficiaient d'une protection spécifique. Quelques années plus tard Fukushima viendra démentir cet optimisme irrationnel. Faut-il enfoncer le clou en parlant du désastre industriel de l’EPR de Flamanville ?

Est-ce que l’autorité de sûreté sait se faire respecter ? Il suffit de constater les délais supplémentaires accordés une fois les délais passés pour en douter.

Et pourtant le respect des critères sismiques est prévu pour n’être exigé pour certains réacteurs qu’à la mi-2036.

Industriellement comme d’un point de vue de la sûreté l’arrêt s’impose. Le temps est venu d’arrêter de jouer à la roulette russe.

Dire que Fessenheim est un paquet de rouille est grotesque, bien sur l'entretien était adapté à uns fermeture prochaine, mais L'année de sa fermeture l'ASN lui à decerné la médaille d'or du parc en exploitation. C'est pourquoi EDF est indemnisé c'est un arrêt politique, qui prive la nation d'un outils précieux cédant à l'idéologie dogmatique ...faut payer mais pas tout, EDF et l'état se sont accordés pour les bénéfices perdus
Si les presciptions demandée ici par l'ASN avait été appliquées à Fessenheim c'est au moins 10 ans de plus de fonctionnement certainement 20 pour aller à 60 ans . Si l'on rajoute les 2000 emplois définitivement perdus, le remplacement par 1800 Mw en éolien offshore plus une centrale combiné gaz...l'addition se monte à 15Md€ pour le contribuable Français pour une Energie plus carbonnée. Voilà la réalité ou mène le dogmatisme fallacieux.
Alors il n'y a pas d'hésitation.

Ces réacteurs devaient fonctionner 40 ans ils sont obsolètes ; même confinés (sic) dans une nouvelle enveloppe ils restent usés, même opérés par remplacement des parties usées de leur squelette ils restent usés donc dangereux et l'investissement financier nécessité par cette prétendue remise à niveau ne sera pas orienté vers la recherche dans les énergies renouvelables.
C'est une erreur économique de s'orienter vers ce prolongement et une mise en danger des populations françaises et autres pays environnants.

Je partage l'analyse détaillée d'EELV Savoie que je viens de lire. Je préfère que les deniers publics soient investis dans la transition énergétique de manière plus marquée. J'ai construit ma maison avec des panneaux solaires thermiques, une isolation (ouate de cellulose et fibre de bois) performante. Mon éclairage ne comprend que des LED. Les potentiels d'économie sont énormes. A quand imposer et soutenir les installations de solaires thermiques et photovoltaïques pour toutes nouvelles constructions. L'avenir est devant nous pas à des technologies du passé, dangereuses à de multiples points de vue.

Effaré à la lecture de ces derniers commentaires qui sont fondés que sur des affirmations calomnieuses, même par des ingénieurs prétendus experts du nucléaire par voisinage….
On s’éloigne du but, n’importe quel argument utilisé pour peser, même être fonctionnaire donne pouvoir à calomnier les expert de l’ASN et pourquoi pas ceux de l’ADEME qu’on a déjà obligé à retirer des rapports fallacieux antinucléaires d’abord, par la honte de l’image donné à la France dans leurs propos erronés (pour eux d’abord ils sont en charge)…maintenant voilà RTE sur, sur ordre do gouvernement qui nous a déjà affaiblit, de retour sur les chemins tout renouvelables à l’horizon 2050 ? ( Info Contexte déjà évoqué), bien sur et sous quelles conditions reste à voir l’étude en cours reste, à voir la quantité d’énergie qui va fuir notre pays pour s’installer en Asie….espérons que nous arriverons d’ici là à maîtriser le stockage d’énergie électrique massif ou la fusion ou la génération4.
Mais au moins pour les 10 ans à venir pas d’autre choix sans carbonner, bientôt on ne pourra plus non plus, la source sera tarie…..
C’est du dogmatisme aveugle qui n’apporte rien, mais qui passe l’éponge sur les dizaines de milliers de morts actuel sur notre territoire en France dus à la pollution de l’air, les effets climat que le nucléaire épargne pour longtemps…La fermeture de Fessenheim une utopie associée à celle de Superphenix qui nous coute très chers sur tous les plans, par régime anticyclonique nous voilà dépendant de l’Allemagne, et je le maintien qui fait tout pour tirer partie de la destruction de l’avantage nucléaire Français en nous faisant payer cher sa pollution. Ni voyez aucune attaque sournoise, je trouve que se sont des profiteurs et bien plus malins que nos politiques : ils sont pragmatiques pour leur pays et c’est très bien pour eux.
Il est plus que nécessaire de maintenir notre nucléaire actuel : les propositions de l’ASN sont plus que remarquables mais le défi est à relever, il le sera si les acteurs en ont la volonté farouche pour la défense de notre indépendance énergétique support de notre démocratie

Effaré à la lecture de ces derniers commentaires qui sont fondés que sur des affirmations calomnieuses, même par des ingénieurs prétendus experts du nucléaire par voisinage….
On s’éloigne du but, n’importe quel argument utilisé pour peser, même être fonctionnaire donne pouvoir à calomnier les expert de l’ASN et pourquoi pas ceux de l’ADEME qu’on a déjà obligé à retirer des rapports fallacieux antinucléaires d’abord, par la honte de l’image donné à la France dans leurs propos erronés (pour eux d’abord ils sont en charge)…maintenant voilà RTE sur, sur ordre do gouvernement qui nous a déjà affaiblit, de retour sur les chemins tout renouvelables à l’horizon 2050 ? ( Info Contexte déjà évoqué), bien sur et sous quelles conditions reste à voir l’étude en cours reste, à voir la quantité d’énergie qui va fuir notre pays pour s’installer en Asie….espérons que nous arriverons d’ici là à maîtriser le stockage d’énergie électrique massif ou la fusion ou la génération4.
Mais au moins pour les 10 ans à venir pas d’autre choix sans carbonner, bientôt on ne pourra plus non plus, la source sera tarie…..
C’est du dogmatisme aveugle qui n’apporte rien, mais qui passe l’éponge sur les dizaines de milliers de morts actuel sur notre territoire en France dus à la pollution de l’air, les effets climat que le nucléaire épargne pour longtemps…La fermeture de Fessenheim une utopie associée à celle de Superphenix qui nous coute très chers sur tous les plans, par régime anticyclonique nous voilà dépendant de l’Allemagne, et je le maintien qui fait tout pour tirer partie de la destruction de l’avantage nucléaire Français en nous faisant payer cher sa pollution. Ni voyez aucune attaque sournoise, je trouve que se sont des profiteurs et bien plus malins que nos politiques : ils sont pragmatiques pour leur pays et c’est très bien pour eux.
Il est plus que nécessaire de maintenir notre nucléaire actuel : les propositions de l’ASN sont plus que remarquables mais le défi est à relever, il le sera si les acteurs en ont la volonté farouche pour la défense de notre indépendance énergétique support de notre démocratie

L’état a octroyé en 2019 400 M€ pour la fermeture des réacteurs de Fessenheim alors que « l’autorisation » était octroyée en 2011 (réacteur 1) puis 2013 (réacteur 2) pour 10 ans, alors que ces réacteurs étaient rouillés. Je ne vais pas parler de l’indemnisation liée au manque à gagner jusqu’en 2041. Ça se passe comment ? On finance le démantèlement des vieux réacteurs avec nos impôts ? Il existe des garanties financières et des obligations de dépollution à la cessation d’activité pour les ICPE, qu’a prévu EDF pour le démantèlement de l’ensemble de son parc nucléaire ? Est-ce provisionné ? Devrons nous payer pour ces vieux réacteurs nucléaires ? Pourquoi l'état ne définit pas une période d’autorisation pour le fonctionnement des réacteurs nucléaires ? Si on verse 200 M€ par réacteur nucléaire en fin de vie, ça va nous coûter 12 milliards d’euros pour l’ensemble du parc d’ici à 2060, soit 200 euros par français !
J’emets un avis très défavorable pour la prolongation des réacteurs nucléaires du palier CP0 au-delà de 40 ans. La disquette du nucléaire a assez duré... on est en 2020 !

Depuis la décision politique de nous équiper d'un parc nucléaire produisant globalement 70% de notre électricité, nous avons déjà repoussé sa fin de vie de 10 ans.
La GRANDE majorité des associations environnementales (mais pas que : Cf. negaWatt) appellent de leur voeux notre désagement de cette filière (en proposant des scénarios alternatifs que les décideurs daignent ENFIN prendre au sérieux)
La loi de Transition Energétique de 2015 prévoyait que cette part du nucléaire soit ramenée à 50% à l'horizon 2025 (nous resterions quand même parmi l'un des 2 seuls pays au monde à être supérieur à 50% !) mais 10 ans n'ont pas suffit pour que nos décideurs politiques et toute la filière nucléaire se mobilise pour cet objectif au point de le repousser de ... 10 ans !

Et là où la logique voudrait que pour répondre à cette baisse du nucléaire, on ferme des centrales coûteuses à entretenir ... on nous propose d'en rallonger la durée de vie, avec tous les risques que cela comporte au regard de notre perte de compétence (reconnaissait un ami ingénieur, directeur de maintenance justement chez EdF ; et je ne parle pas du fiasco industriel de l'EPR !)
Quand je parle de risques, je ne suis pas
centré QUE sur l'humain (à qui l'on propose, dans une zone de ... 20km (!), des pastilles pour se protéger QUE de l'iode 131, mais ni du strontium 90, ni du césium 137 et ni du plutonium)
mais sur l'équilibre environnemental déjà bien mis à mal : on a vite oublié nos 138 essais nucléaires et rejets associés à Mururoa, et que dire du rejet en mer acté à Fukushima d'environ 1,23 million de tonnes d'eau contaminée, sans parler de Tchernobyl, contaminée pendant encore des centaines d'années.

MAIS dormez tranquilles bonnes gens : cela n'arrivera JAMAIS en France
(cette autosuffisance est une spécificité humaine : les techniciens/politiciens russes, amméricains (Three Mile Island) et japonais tenaient le même discourt avant leurs catastrophes respectives
et nous commençons à réviser nos jugements d'échelle et à les traiter de façon logiquement TRES coûteuse)

Certains diront "1 accident majeur tous les 25 ans, c'est une balance bénéfice-risque que l'on peut prendre"
D'accord avec eux ... s'il n'y avait AUCUNE alternative : mais ce N'est PAS le cas (d'où mon avis défavorable)

Après des années d'opacité et de contre-vérité sur les coûts, les déchets, la fausse indépendance du combustible, la sûreté de nos centrales nucléaires, de + en + de rapports abondent dans le sens que :
. le MWh nucléaire est désormais + cher que celui des énergies renouvelables (telles que l'éolien ou le photovoltaïque) : entre 110 et 120€/MWh (presque trois fois plus cher que les dernières générations d’éoliennes marines !)
. elles ne sont pas résiliente au changement climatique avec des fleuves/rivières de + en + chauds alors qu'il faut 190 000 litres d’eau par MWh pour refroidir le coeur d'une centrale nucléaire : https://youmatter.world/fr/nucleaire-energie-propre-ecologique-pollution
. le mix énergétique avec les énergies renouvelables ne pose pas de problème : Cf. récent rapport de l'AIE & RTE (ce que disait déjà l'ADEME en 2015)

Le SEUL avantage que je vois à la filière nucléaire, c'est la densité énergétique de son combustible ... mais au prix d'un rendement ridiculement bas (que le cycle de Carnot et les pertes en ligne imposent à environ 33%, là où, pour produire 1 kWh de chaleur, on atteint sans problème les 90% !)

Il y aurait encore TANT à dire mais je finirais par un petit rappel qui devrait interpeler ceux qui nous consultent :
Le 18/01/17, Pierre-Frank Chevet, alors président de ... l’ASN déclarait :
« concernant les installations nucléaires, il y a un an, le contexte était préoccupant à moyen terme. Si je devais résumer ma pensée aujourd’hui, je dirais que le contexte est préoccupant. J’enlève "à moyen terme" »
Je ne vois pas comment il aurait pu changer d'avis pendant ces 4 dernières années !

Je suis résolument opposé à la prolongation au delà de 40 ans du fonctionnement des réacteurs nucléaires (dont Bugey) :
la sureté d'installations vieillissantes ne peut être véritablement garantie et le risque d'accident grave ne peut être exclu : il est tout simplement inacceptable
Le nucléaire est une industrie du passé construite en réponse à au mythe de la croissance sans limite. L'enjeu est aujourd'hui d'assurer la transition écologique (frugalité et efficience énergétique, développement des renouvelables). Or au delà des risques au maintien en service d'installations dangereuses, les budgets ainsi consommés feront défaut pour assurer cette transition.... Tout faux, sur toute la ligne !
Mais l'enjeu véritable est-il de construire ensemble le bien commun ou d'assurer la survie d'un lobby moribond ?

Restaurer ces centrales vieillies ne les rendra pas moins dangereuses vu les pertes de compétences d'EDF, de plus cet investissement devrait être comparé à des productions de type renouvelables plus décentralisées (éolien maritime, solaire) couplée à des centrales gaz, qui produiront de l'énergie à des coûts moindres. Continuer d'exploiter ces centrales est un pari monstrueux vu les risques de destruction potentiels et la faillite quasi inéluctable de l'opérateur, à la charge future des contribuables. Le nucléaire est une impasse dont il faut avoir le réalisme de se dégager.